On compte à nos jours plus de cent (100) personnes tuées suite aux violences enregistrées dans les manifestations de rues organisées par l’opposition républicaine dirigée par Cellou Dalein Diallo, président de l’UFDG, depuis 2010.
Face ce bilan « catastrophique » de pertes en vies humaines, pour de simples mouvements de contestation ou de protestation, qui sont toujours à la base dits « pacifiques », l’ancien Premier ministre, Lansana Kouyaté, a, dans son intervention, ce lundi, sur Espace FM, prodigué des conseils au leader du principal parti de l’opposition, qui apparemment n’a pas d’autre recours que de faire descendre ses militants dans la rue.
« Il (Cellou Dalein, Ndlr) n’a pas besoin de prendre mes conseils, mais je lui dirais que s’il y a eu cent (100) morts, c’est parce que simplement, il a alterné négociation, y compris avec règle de droit. Quand tu t’en tiens au droit, même si tu ne marches pas, alors tu fais sentir que c’est le droit qui doit prévaloir », a fait entendre le président du PEDN.
Avant de poursuivre : « Mais comment voulez-vous que le pouvoir prenne au sérieux quelqu’un qui, marionnette aujourd’hui, demain tend la main et bricole avec le pouvoir ? Dans ça, un accord ne sera jamais respecté. Voilà des situations qui sont un danger, et pour l’UFDG qui est un grand parti, et pour toute la Guinée, parce que ça nous expose à de multiples souffrances ».
Par ailleurs, Lansana Kouyaté souligne que : « Les familles de ces morts, à ce que je sache, n’ont reçu aucune condoléance de la part de l’État. Les enfants qui sont blessés n’ont pas été traités et il n’y a eu aucun apport financier pour les aider… On a dans une main la loi et dans l’autre la mobilisation des militants dans le respect de cette loi ».
Mohamed Kaba Soumah pour guinee7.com