Comme annoncé dans un de nos précédents articles, la directrice exécutive du Centre du Commerce International (CCI), Arancha Gonzalez, est en visite de travail dans la capitale guinéenne, depuis le samedi. Ce dimanche 18 novembre 2018, dans un réceptif hôtelier, elle a rencontré les jeunes entrepreneurs guinéens.
Selon elle, l’objectif des échanges est de recueillir les attentes des entrepreneurs guinéens au niveau du CCI, mais aussi de comprendre les difficultés rencontrées par les jeunes promoteurs d’entreprise.
« J’ai commencé la visite avec les jeunes entrepreneurs, pour dialoguer avec eux, comprendre où sont les attentes, où sont les atouts, comprendre où sont les difficultés, pour que nos interventions ici en Guinée puissent accompagner les nombreux efforts qui se font déjà au niveau gouvernemental et au niveau de la coopération internationale qui incluent celles des Nations unies », a déclaré Arancha Gonzalez, après deux heures d’échange avec les jeunes.
Justement, après avoir écouté et compris les difficultés rencontrées par les jeunes entrepreneurs guinéens, Arancha Gonzalez soutient que son institution va s’attaquer dans un premier temps à la formation en entreprenariat. Pour elle, « un entrepreneur, c’est quelqu’un qui a une très bonne idée, mais il faut passer de l’idée au produit, un service de qualité qui soit prêt pour être acheté par les clients. Donc, nous allons beaucoup travailler sur la formation des jeunes. Deuxième volet, c’est travailler dans les secteurs agricoles, parce que ce pays, la Guinée a d’énormes potentiels en matière agricole. C’est aujourd’hui une agriculture de subsistance, et il faut transformer cela en une industrie agroalimentaire. Troisième volet, ça va être le digital, les TIC, la logistique, les payements en ligne, l’accès au financement, de manière à ce qu’on puisse faire contribuer la technologie à l’amélioration de la compétitivité. Et enfin, volet final, c’est l’accès au marché pour toutes ces entreprises qui auront amélioré la compétitivité, qui auront besoin des clients, ici en Guinée, dans la sous-région, mais aussi au-delà ».
De son côté, les entrepreneurs qui ont effectué le déplacement se sont félicité des échanges qui ont eu lieu entre les deux parties. Toutefois, ils ne souhaitent pas que des structures économiques parallèles soient créées. « Ceux qui sont censés financer, ce sont les institutions financières. L’approche la plus idoine, la plus durable, serait de renforcer ces structures-là, pour qu’elles puissent délivrer des services de qualité, adaptés aux entrepreneurs », a lancé Alpha Bacar Barry, jeune entrepreneur.
Bhoye Barry pour guinee7.com
00224 628 705 199