La jeunesse de la CEDEAO, une structure de la société civile guinéenne, était face aux hommes de médias, ce lundi 19 novembre 2018, à son siège, à Gbessia-Aéroport, dans la commune de Matoto. La problématique des violences en Guinée, notamment le vandalisme des installations d’une société de droit guinéen, à Banankoro, dans la préfecture de Kérouané, était l’objectif de cette rencontre.
Selon Dorat Boubacar Koîta, président national de la jeunesse CEDEAO de Guinée, « depuis quelques temps, notre pays traverse des situations particulièrement difficiles et préoccupantes, et caractérisées par des violences sans précédent à Conakry et à l’intérieur du pays. Cette triste réalité est l’expression éloquente de l’impunité, du laxisme, du laisser-aller et de l’absence notoire de l’autorité qui caractérisent le fonctionnement de notre Etat ».
Après les événements de Wanindara, la plateforme de la CEDEAO avait demandé à l’Etat de faire tout son possible pour retrouver les auteurs de ces violences qui n’honorent pas la République. Aujourd’hui, suite au vandalisme sur les biens d’une société à Banankoro, la jeunesse CEDEAO de Guinée exige de l’Etat « l’ouverture immédiate d’une enquête, afin d’arrêter et juger les auteurs et commanditaires de ce vandalisme qui ternit considérablement l’image de notre pays et décourage les investisseurs ; d’instaurer urgemment l’autorité de l’Etat, afin de faire respecter les lois de la République ; de renforcer la sécurité des investisseurs en général et ceux nationaux en particulier qui méritent accompagnement et protection pour l’émergence de notre pays ».
Invitation a été faite aux notabilités et leaders religieux pour « mener des actions de sensibilisation et d’éducation, afin d’éviter ces genres de dérives qui ternissent l’image de notre pays et découragent les investisseurs ; d’user de leur notoriété à promouvoir la non-violence, la cohésion sociale ainsi que la consolidation de la paix ; la jeunesse CEDEAO de Guinée, l’ensemble des citoyens de Gbénko, Tinkisso et Banankoro, à prendre conscience et à faire preuve de civisme, de responsabilité et de patriotisme pour la sauvegarde de la quiétude sociale ».
Plus loin, Dorah Aboubacar Koîta a déclaré qu’à date, aucune personne n’a été interpellée par les autorités sur ce cas pour être entendu. Selon ses dires, d’autres sociétés de la place sont menacées de pillage par les habitants de cette localité.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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