Au cours d’une conversation téléphonique, le responsable de la cellule de communication de l’Union des Forces Républicaines (UFR), a confié à la rédaction de Guinee7.com que le premier responsable, le secrétaire fédéral, le secrétaire général de l’UFR à Siguiri, plus 5 autres militants ont été arrêtés et emprisonnés à la maison centrale de ladite préfecture, ce jeudi 23 novembre. Selon lui, ces représentants de l’UFR rendaient une simple visite à un certain Malick le Roi Keita, conseiller élu du parti (UFR) de Tignèbakoura, qui était détenu depuis hier (Mercredi).
« Malick le Roi est un des conseillers élu de l’UFR dans la sous-préfecture de Tignèbakoura, quand il y a eu l’installation des exécutifs communaux là-bas (Tignèbakoura Ndlr), les militants du RPG ne se sont pas mis d’accord, donc il y a eu des troubles parce que l’installation même a été faite la nuit. Maintenant pour trouver un bouc émissaire, l’ancien ministre de l’Économie Mamady Kaba Camara qui est là-bas, a fait une liste et a accusé Malick le Roi comme étant un des instigateurs de ces manifestations. Donc c’est ainsi qu’il a déposé la liste au niveau du CMIS et des agents sont allés l’arrêter alors que lui, il n’est qu’un conseiller de l’UFR » a expliqué Ahmed Tidiane Sylla.
Et de poursuivre : « C’est ce Monsieur-là (Malick le Roi Ndlr) qui a été envoyé en prison le mercredi et aujourd’hui nos responsables du parti à Siguiri sont allés lui rendre visite à la maison centrale, ils les ont tous pris et ils les ont mis en prison comme dans un royaume ».
Pour finir, le responsable de communication du parti du haut représentant du chef de l’État déclare : « On est en démocratie j’espère bien, on ne peut pas prendre des gens comme ça parce qu’ils sont allés saluer quelqu’un qui est accusé de quelque chose dont il n’est même pas auteur. En réalité qui ne doit même pas aller en prison s’il n’est pas jugé ».
Après vérification auprès de la maison centrale de la préfecture de Siguiri, il s’est avéré que les 8 responsables de l’UFR interpelés ce jeudi ont été libérés.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com