Face aux hommes de médias, ce lundi, à la Maison commune des journalistes, sise au quartier Coléah, le patron du Bloc libéral (BL), Dr Faya Millimono, et les membres du bureau exécutif de son parti, ont fait part de la nouvelle stratégie qu’ils comptent adopté face à ce qu’ils appellent « dérives », notamment l’installation dans certains quartiers de postes armés (PA) et la constitution des patrouilles mixtes.
Après avoir révélé ce qu’ils comptent faire pour la grève du SLECG, il dit que : « Nous entendons faire la même chose pour une autre crise, une autre dérive que nous vivons actuellement, nous l’avons vécu par le passé. Vous nous avez vus sur les nattes, c’était au Palais du peuple, nous nous sommes battus, nous avons fait une grève de la faim ; c’était pour que l’armée quitte Womey (…) Aujourd’hui encore, c’est la recette que semble trouver le gouvernement du Premier ministre Kassory Fofana ; nous le disons haut et fort, la militarisation de nos quartiers est contraire à notre constitution, c’est contraire à nos lois. Dans notre constitution, deux articles prévoient des situations dans lesquelles l’armée peut intervenir, l’armée peut avoir un pouvoir sur les civils : c’est lorsque nous sommes en situation d’état d’urgence, état de siège, lorsqu’il y a une déclaration de guerre. Aujourd’hui, aucune de ces situations n’est en place, mais nous avons des militaires dans nos quartiers, obligeant les citoyens à aller au lit à 20h ; c’est un autre dérive contre laquelle nous ferons cette grève de la faim ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com
