Invité de nos confrères de l’émission Les grands gueules de la radio Espace FM, ce jeudi 29 novembre, sur la question de la villa qu’il habite à Matoto, l’ex-ministre de l’Education nationale et de l’Alphabétisation est revenu sur les termes de ce contrat dans lequel lui-même parait étranger.
Il dit au préalable que : « Ce que je sais, c’est que je n’ai aucun papier qui atteste, cela fait un mois juste que j’ai compris que j’occupe un bâtiment qui a été rénové, mais aucun papier n’est à ma disposition pour me dire que ce bâtiment-là, c’est toi qui dois être dedans après la rénovation, et tu dois faire tel nombre de mois ou tel nombre d’années dedans. Donc, c’est quand le concessionnaire est venu me dire que l’argent que j’ai payé, le délai est terminé et que je devais commencer à payer le logement, que je me suis réveillé. J’ai dit, mais après qu’on m’ait dit que le bâtiment a été rénové à un coût de 500 millions et après un an, on vient me réclamer, j’ai dit : je veux en savoir davantage. C’est ainsi j’ai appelé le chef de cabinet, j’ai dit cette affaire-là, je veux comprendre, moi je ne comprends pas. Entre temps, ils se sont retrouvés, j’ai dit au concessionnaire d’aller chez le chef de cabinet, le Cissé en question, et je pense que la DAF avait été associée à cette réunion, et il s’est avéré effectivement qu’un montant de 500 millions a été payé. Maintenant, qui a payé et comment cela a été fait. Et le concessionnaire a dit que lui, il avait dit à Monsieur Cissé de ne pas entamer de travaux, qu’il allait lui-même assurer les travaux faits sur le bâtiment, et que les travaux faits sur le bâtiment, c’est lui qui les avait faits (sic) ».
Il poursuit ensuite : « On a demandé à Monsieur, s’il a des reçus, parce qu’après les travau, parce qu’il a quand même un entrepreneur sur les travaux, qui a dû émettre des reçus, s’il peut les exhiber au concessionnaire, pour que moi je ne sois pas humilié ; donc on est restés dans ça, malheureusement, moi je suis loin de ce département, je n’y viens pas, les gens ont la peine de prendre mon coup de téléphone, donc je suis dans ce engrenage, je ne sais pas où aller me plaindre. On a sorti de l’argent au nom du ministère de l’Education, là où j’étais le premier responsable à l’époque, on pense alors que K² a utilisé 500 millions ; je n’ai pas vu ni la couleur ni la forme ni les billets, si c’était en 20 000 ou c’était en 15 000, je n’ai pas vu l’argent en espèces ».
A propos de qui est l’ordonnateur de ce ministère, il répond que : « Je vous informe, que j’ai été l’un des ministres, pas le plus heureux ou le plus malheureux, je ne sais pas, quand je venais aux affaires, j’ai trouvé que la chaine des dépenses était fermée dans mon département, et j’ai quitté, les chaines étaient fermées. Donc, les 14 mois que j’ai faits à la tête de ce département, mes activités étaient subventionnées par les bonnes relations des gens, on s’endettait, on s’endettait pour joindre les dépenses courantes. Quand je suis venu à la tête de ce département, j’ai désigné le chef de cabinet comme l’ordonnateur délégué, donc je n’ai jamais engagé ce département, c’est à mon ordonnateur que j’avais confié cette mission, la loi le permet aussi à mon chef de cabinet ; c’est pourquoi quand il y a eu des problèmes, j’ai orienté les gens vers le chef de cabinet ».
Quant au montant du loyer, il informe que : « Le contrat que j’ai à l’époque, c’est 5 millions par mois, et vous savez que les rumeurs ont fait, à l’époque, état que j’ai acheté une villa à coté de Espace, qui coute deux milliards ; je me suis tu, je n’ai pas voulu faire de commentaire, alors que je savais que j’étais en location (sic)».
Un synthèse de Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com