Loin d’être votre bête de foire encore moins votre agneau de sacrifice, l’homme reste constant et bénéficie d’un capital de confiance de la part du Chef de l’État.
Ça ronronne sur les réseaux sociaux. Ça cri par-ci, par-là ! Quel procès d’intention ? Quelle mauvaise lecture ?
Alors qu’il s’est mué dans un silence total et incompréhensible depuis pratiquement des mois, face à la crise qui affecte le secteur de l’éducation, l’homme vient d’être tiré d’un long sommeil de juste.
Face à la persistance de la grève du SLECG, il lui a été demandé de s’impliquer davantage pour une sortie de crise heureuse. Il ne s’est pas autoproclamé. Il n’a non plus cherché à s’être invité. Il observait à distance la grève du SLECG malgré les multiples et variables appels lancés à son endroit pour mettre à profit son talent de négociateur. Lui, qui déjà a pu décrisper d’énormes tensions explosives dans le pays, a été toujours sollicité de parts et d’autres afin d’une issue meilleure avec l’estime et la confiance dont il fait montre à la fois du SLECG mais aussi des politiques.
En fin connaisseur du pays, expérimenté et véridique dans une approche méthodique et rhétorique, il a engagé des pourparlers avec le SLECG sans aucune volonté de s’arroger un quelconque droit ou paternité.
Il exprime la parfaite volonté du Président de la République de vouloir en finir avec la crise qui secoue le secteur éducatif depuis le 03 Octobre dernier.
Tibou est loin de quelqu’un qui crée un contre courant au sein d’un même gouvernement. Il n’est non plus ce dernier qui est né de la dernière pluie. Il a connu plusieurs gouvernements successifs avec de différents régimes. Les principes de la collégialité et de la solidarité ne lui sont pas étranges. Il n’est encore non plus cet homme qui crée la dissension dans une équipe.
Il n’est pas ce Ministre qui se mêle de tout et de rien. Il sait où, quand et comment mettre les pieds. Il ne chasse pas la gloire encore moins le trophée. Il s’est impliqué parce que demande lui a été faite.
Qui manipule ces jeunes à la conscience vendable au prix d’un morceau de pain ?
Il se raconte. Ça se dit. Et ça ronronne un peu partout. Non, et je dis non et encore non. Tibou n’est pas cette mouche qui s’invite à tous les repas. Il a bel et bien reçu le mandat.
Où est mal le mal, si le Président ne veut plus résoudre la crise de l’éducation avec fermeté comme le souhaite le Premier Ministre ?
Est-ce un crime pour Tibou de bénéficier de la confiance du Chef de l’État pour résoudre cette épineuse question ?
Mieux vaut être en possession de tous les paramètres pour bien asseoir sa conviction que d’être dans la spéculation des frustrés sans raisonnement.
Jusqu’à preuve du contraire, il est l’homme de la situation et il bénéficie de la confiance et du mandat du Président de la République. Il assume, assure et rassure.
Vos poux sont à ailleurs ! Et trouvez les sur d’autres têtes et non sur des crânes bien rasés.
Malgré vos agitations incongrues, pourquoi ni le Chef de l’État ni le Premier n’a demandé à ce qu’il arrête ses médiations avec le SLECG, s’il n’est pas mandaté ?
En attendant, souffrez ! Il fait bien son travail sans aucun calcul de mesquineries ou d’égo.
À bon entendeur, salut !
Par Habib Marouane Camara
Journaliste et Analyste Politique.