Apparemment déçu, le secrétaire général du Syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée, Aboubacar Soumah, s’est adressé aux enseignants grévistes au Palais du peuple, dans la soirée de ce mercredi 9 janvier, pour rendre compte de son entretien avec les émissaires du gouvernement.
Il a tout d’abord souligné que malgré le gel de salaire, les arrestations, les bastonnades, les condamnations et la mort des enseignants, le SLECG avait aujourd’hui accepté d’être flexible, pour prouver à l’opinion nationale et internationale qu’il est un syndicat avéré, responsable et soucieux de l’avenir de la Guinée.
« Pour éviter l’année blanche dans notre pays, nous avons accepté d’orienter l’amélioration de notre condition de vie, notamment les salaires, sur les revenus engrangés suite à l’assainissement du fichier de l’éducation, proposition qui nous avait été soumise il y a longtemps », a fait savoir Aboubacar Soumah.
Et de poursuivre : « donc il était question, sur proposition même du gouvernement, que la partie gouvernementale et le syndicat (USTG et le SLECG) se mettent en commission pour dénicher ces cas de fictifs à tous les niveaux et que les revenus engrangés soient orientés uniquement sur le salaire de base. Le point d’achoppement a été à ce niveau, car ils ont voulu l’orienter sur les primes… Chose qui a été acceptée par le gouvernement depuis 72 h.
Mais selon lui, « depuis qu’on a fait appel à l’inspecteur général du travail et le chef de cabinet de la fonction publique, qui sont responsables de tous ces cas de fictifs dans notre pays. Ils entretiennent ces fictifs et ils vivent de ça. Donc ils ne veulent pas la suppression de ces fictifs-là, c’est pourquoi ils s’opposent. Et comme il y a cette complicité dans le gouvernement, ils refusent catégoriquement d’accéder à la signature de ce protocole ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com