Lors de la cérémonie inaugurale de l’équipement d’imagerie par résonance magnétique (IRM), à la Caisse nationale de la sécurité sociale, hier mercredi, le président de la République, Alpha Condé, s’est expliqué sur les améliorations prévues sur le CHU de Donka. Il a annoncé que : « Nous avons dit aux Cubains, qu’ils avaient des médecins au Brésil, mais comme ça ne va pas entre vous, nous voulons que certaines viennent ici. Parce que l’hôpital Donka, disons la vérité, on ne peut pas le gérer pour le moment, nous n’avons pas cette force. Si nous disons de forcer la gérance, nous ne pourrons pas, parce que Donka avant, c’était sale, il n’y avait pas d’ascenseurs, il y avait 10 ou 20 personnes dans une seule salle de soin ; ce qui n’était pas bon. Aujourd’hui, il y a des ascenseurs partout, il y a par salle désormais, une, deux, trois ou au maximum quatre personnes. Donc, il faut l’entretien, et nous ne savons pas faire l’entretien. Regardez Conakry aujourd’hui, partout il y a des ordures et cela ne dérange personne. Les ordures sont à proximité, et les mouches y viennent, mais tu y manges et cela ne t’empêche pas de manger. Mais si tu n’arrives pas à assainir chez toi, comment pourras-tu assainir ailleurs ? L’hôpital Donka va finir bientôt, nous avons demandez aux Cubains ».
Le Pr Alpha Condé a poursuivi en disant : « Deuxièmement, il y a beaucoup de nouvelles machines qui arrivent, des machines que nous ne pouvons pas entretenir ; il faut qu’on se dise la vérité. Vous savez, avant, quand le chirurgien opérait les patients, il fallait que les apprenants soient là pour voir comment il le faisait. Mais une fois que l’hôpital Donka va rouvrir, les apprenants resteront en classe et suivront le médecin pendant que ce dernier fera (…) Deuxièmement, quand le médecin sera inquiet pour une opération, s’il ne sait plus quoi faire. Il pourra appeler un autre médecin à Paris ou New York, pour que ce dernier lui donne des instructions qu’il pourra suivre jusqu’à faire l’opération avec succès ».
Enfin : « Et puis vous avez un défaut, quand vous avez mal quelque part, vous restez à la maison jusqu’à ce que la maladie s’aggrave, pour aller à l’hôpital ou allé voir les médecins vauriens qui disent qu’ils ont une clinique, ou des guérisseurs, qui disent savoir soigner le cancer ou Ebola. Acceptez que dès que vous aurez mal à la tête, de vous rendre à l’hôpital ; ne vous asseyez pas pour dire c’est le palu ou la typhoïde ; il faut aller chez le médecin pour qu’il te dise ce qu’il y a et te prescrive des médicaments. Vous allez vous mettre à dire, j’ai mal à la tête, c’est le palu ; mais vous n’êtes pas docteur, allez voir les médecins pour qu’il te dise ce qu’il y a, c’est ce qui va te soigner ».
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com