Censure

Télécommunications/« Nous comptons faire atterrir un deuxième câble sous-marin », annonce le ministre Moustapha Mamy Diaby

L’internet et la téléphonie étaient, ce lundi 21 janvier, au cœur d’une conférence, que le ministre en charge de la Télécommunication et de l’Economie numérique, Moustapha Mamy Diaby, a animée, dans un complexe hôtelier, à Conakry.

Au compte des solutions qu’il compte apporter pour rendre la connexion plus sûre et fluide, le ministre a expliqué que : « Nous comptons faire atterrir un deuxième câble sous-marin, la semaine dernière vous avez tous vu qu’il y avait un problème d’internet ; ceci est dû à une panne.  Certains m’ont dit une panne en Guinée, non une panne en Europe, comme c’est une infrastructure mutualisée, le problème de l’un est le problème de tout le monde, si on avait un deuxième câble sous-marin, on peut transférer le trafic sur l’autre, c’est pourquoi nous prenons comme priorité l’atterrissement d’un deuxième câble sous-marin. »

Sur la question en rapport au prix de l’internet : « Quand on fait une appréciation sur une échelle, il faut comparer. Les coûts sont élevés par rapport à quel pays ? La Guinée, nous avons les coûts le plus bas, pas seulement de la CEDEAO, mais de toute l’Afrique, je vous invite à comparer tous les coûts, avec tous les pays africains (que ce soit le trafic à l’intérieur du réseau d’un opérateur, ce qu’on appelle le trafic Onet, que ce soit le trafic entre les opérateurs). Certains vont dire, mais le pouvoir d’achat. Non, les équipements qui sont installés en Guinée, ce qui sont installés au Sénégal et en Côte-d’Ivoire, sont fabriqués par les mêmes fournisseurs, payés dans les mêmes conditions, au même prix et la Guinée a le relief le plus difficile de la zone CEDEAO, donc les conditions d’installation les plus difficiles, les conditions d’exploitation les plus difficiles… Malgré tout, nous avons maintenus les prix les plus bas, pour protéger nos populations ».

Il a poursuivi en soutenant que : « Il n’y a pas une semaine qui passe, sans qu’on n’ait des discussions avec les opérateurs, pour nous demander de réajuster les tarifs ; notre rôle c’est de faire que chacun d’entre vous ait la capacité de téléphoner, d’avoir accès à internet et de jouir de cette facilité ».

Il a émis comme vœu que : « Nous voulions que toutes nos concessions, quand la fibre optique sera complètement installée, puissent être connectées les unes aux autres. Mais il faut au préalable connecter les villes. Mais comment allons-nous faire ? Nous ne suivrons pas qu’une seule route. La fibre optique sera composée de divers chemins, ce qui fera que quand quelque part sera coupé, tu n’auras pas besoin d’aller jusque là où s’est fait la panne et l’utilisateur lambda ne le saura pas. C’est automatique, dès qu’il y aura une panne, le système fera un changement direct et cela se fera en une microseconde ».

Enfin il a rappelé que : « Les investissements du secteur privée ont permis aujourd’hui d’avoir plus de 3 millions d’abonné en 2011, nous étions à 0,4 % comme taux de pénétration de l’internet aujourd’hui nous sommes à plus 33%, en 2011 nous étions dernier dans la sous-région de la CEDEAO  (…) Je voudrais dire également que depuis 2011, le prix des produits et services n’a pas augmenté, pendant que celui de l’internet a considérablement baissé, ceci parce que nous tenons compte du pouvoir d’achat, nous tenons compte de la population.

Abdou Lory Sylla pour guinee7.com

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