Alpha Amadou Diallo, revendeur de téléphone portable, c’est le nom de la personne qui a été assassinée par sa femme, dans la nuit du mercredi à jeudi, à Bambéto-Magasin, dans la commune de Ratoma, en haute banlieue de Conakry. La victime est originaire de la sous-préfecture de Porédaka, dans la préfecture de Mamou.
A 14 heures 45mn, au moment où nous quittions les lieux du meurtre, l’étage (bâtiment) où logeait la victime était cadenassé par les agents de la sécurité. Même ces colocataires n’ont pas accès à l’intérieur du bâtiment.
Dans la famille de la victime, à Hamdallaye-Prince, toujours dans la commune de Ratoma, c’est la désolation totale. Regroupés en petits groupes, les parents, amis et proches ne cessent de couler des larmes.
Selon un proche de la famille, la femme auteure du crime est née au Libéria et a grandi aux États-Unis.
Toujours, selon la même source, « selon son ami avec qui, il est dans le même appartement, c’est aux environs de 3h du matin que le jeune, revenu à maison, il a appelé sa femme, elle ne décrochait pas. Ensuite, il a appelé son voisin du même appartement pour lui ouvrir la porte principale. Quelque temps après le jeune criait au secours, quand il est arrivé dans la chambre, le sang coulait du jeune et la femme s’apprêtait à sortir avec son enfant. C’est ainsi que le jeune voisin a dit « tu ne bouges pas d’ici » et il a appelé la sécurité », a-t-il expliqué avec une grande tristesse.
Selon une femme à la quarantaine se disant proche de la famille, la jeune dame qui a commis le meurtre, avant son mariage avec le défunt, Alpha Amadou Diallo, avait une dépression mentale aux États-Unis. « La mère du jeune avait aidé les parents de la fille pour ses soins, afin que la fille retrouve ses capacités mentales. Ce bon geste des parents du jeune est à la base de leur mariage », a-t-elle laissé entendre, tout en précisant que la meurtrière avait retrouvé sa santé avant leur mariage, ce qui leur a permis d’avoir une fillette.
Pour le moment, le corps du défunt se trouve à la morgue. Quant à la femme, elle est entre les mains des agents de sécurité.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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