Au micro des journalistes présents, ce samedi, au siège de l’UFR (Union des Forces Républicaines), Mohamed Tall, ancien ministre de l’élevage et membre du bureau exécutif du parti de Sidya Touré, a déploré les mauvaises conditions d’organisation des dernières élections communales en Guinée, le non-respect des accords signés entre les protagonistes, avant de se pencher sur le cas particulier de la commune de Matoto, qui continue d’ailleurs de faire du bruit dans la cité.
En ce sens, le ministre Tall a déclaré que « les élections se sont déroulées dans de très mauvaises conditions. Comme d’habitude, les zones où nous (UFR) sommes forts, on a tout fait pour essayer de nous affaiblir dans ces zones-là. Et au-delà même des conditions d’organisation de ces élections, les dispositions qui étaient prises pour essayer de corriger un peu les effets d’une mauvaise organisation, c’est-à-dire des accords qui ont été passés, n’ont pas aussi été respectés par nos interlocuteurs jusqu’à là fin ».
Notamment, dit-il, « dans la zone de Dubréka où on a vu, il y a quelques jours, des cas de non-respect des accords, alors que nous (UFR, Ndlr) malgré toute la trahison dont on a été victime, nous avons quand même tenu parole en respectant nos engagements sur le cas de Matoto. Mais malgré cela, nous avons été victimes d’une trahison à Khorira… »
Parlant de l’élection de l’exécutif des conseillers communaux dans la commune de Matoto, où on reproche à l’UFR d’avoir soutenu le RPG pour se venger de l’UFDG, suite à l’alliance faite par le principal parti de l’opposition et celui au pouvoir dans la ville Boké, Mohamed Tall souligne que « chacun est libre de faire ce qu’il veut, nous (UFR, Ndlr), nous avons signé des accords et nous y tenons. Nous respectons nos engagements et c’est quelque chose qui nous paraît quand même normal. On ne peut pas nous reprocher d’avoir respecté nos engagements… »
Et d’ajouter: « Nous ne sommes pas responsables de ce que chacun pourrait dire de la situation de Matoto, et nous ne sommes pas responsables de la manière dont les élections sont organisées. Nous sommes juste un parti politique qui respecte ses engagements. Donc, nous ne sommes responsables que des engagements que nous prenons ».
Mohamed Soumah pour Guinee7.com