Censure

Bakary Goyo Zoumanigui à ses détracteurs / « Personne ne peut dire que je suis quelqu’un qui diffame en politique »

Profitant de l’assemblée générale hebdomadaire de son parti, ce week-end, le 1er vice-président de l’Union des Forces Républicaines (UFR) a répondu à ses détracteurs qui, selon lui, l’accusent de soutenir le projet d’un éventuel troisième mandat pour l’actuel locataire de Sékhoutouréah.

Face aux militants et sympathisants, l’Honorable Bakary Goyo Zoumanigui n’est pas passé par mille chemins pour démentir ces allégations, réaffirmer sa détermination dans le combat de l’UFR et son soutien total à son leader, Sidya Touré.

« Je reviens de la Côte d’Ivoire où j’ai fait 10 jours pour des raisons de santé. Et là-bas, j’ai appris beaucoup de choses par internet, comme quoi Zoumanigui Bakary fait partie de ceux qui sont pour le troisième mandat du Président Alpha Condé. Des stations radio se sont rependues pour diffuser des informations de ce genre », a-t-il rappelé, au début de son intervention.

Et de poursuivre: « Je voudrais simplement dire en bon soussou « wonkha fé khôri soukhou » (occupons-nous des choses importantes). On crée un parti, c’est pour arriver au pouvoir. Ceux qui me connaissent le savent, de 1992 à ce jour, personne ne peut dire que je suis quelqu’un qui diffame en politique, sinon j’aurais pu être de l’équipe du président Lansana Conté ou être proche de Moussa Dadis Camara, ou d’ailleurs je serais rentré dans le groupe du Pr. Alpha Condé quand il est venu, mais je ne suis pas de ce genre ».

Pour lui, « le plus important, c’est de faire de l’UFR un grand parti ; c’est ce qui va nous permettre d’arriver à Sékhoutouréyah en 2020. Si nous ne sommes pas un grand parti, on n’y arrivera pas. Donc, ne donnons pas le flanc à ceux qui veulent nous désunir. Nous devons rester ensemble, forts et avec un seul destin : faire en sorte que notre leader soit en 2020 à la magistrature suprême ».

Par ailleurs, le député de l’UFR a précisé que « cette réponse, je la dois aux militantes et aux militants, pas à des stations de radio. Et je refuse de donner une quelconque interview sur ce sujet ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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