Paul Moussa Diawara, ancien directeur général de l’OGP (Office guinéen de publicité) et président du MPD (Mouvement des patriotes pour le développement) tente de reprendre des couleurs dans l’ombre de Bouna Kéita, président de la Copam (Coalition des Partis Alliés de la Mouvance), après sa descente aux enfers, ayant débouché à son éviction de son poste pour détournement de plusieurs milliards de francs guinéens.
Paul dont le procès n’a toujours pas connu son épilogue, tente de sortir du précipice, en s’accrochant à la bouée de sauvetage qu’est sans doute la Copam, à ses yeux.
Un machin qui ne draine portant pas grand monde. A part Bouna Kéita et Dr M’Bemba Traoré.
Ces derniers temps, on le voit défiler dans les locaux aménagés pour abriter cette Copam, en prélude à la manifestation prévue au palais du peuple ce 14 mars.
Même si Bouna et ses pairs attendent pour le moment en vain, l’appui venant du palais. C’est à se demander où est passé le fameux Dr Ballo, directeur du cabinet adjoint de la présidence de la République, chargé de gérer l’intendance du parti au pouvoir.
Quant à l’ancien DG de l’OGP, la chance de le voir derrière les barreaux pour prévarication serait de plus en grande, à en croire le procureur Ousmane Sankhon qui l’accuse de gestion paternaliste et de recrutement fantaisiste.
Il a requis dans la foulée 5 ans d’emprisonnement à son encontre. Son présumé complice Inza Bayo encourt la même peine. Le verdict dans cette affaire scabreuse est attendu le 1er avril.
Reste à savoir si Bouna Kéita pourra permettre d’étouffer un tel dossier où l’état guinéen a été délesté de quarante-deux milliards cent quinze millions sept cent soixante mille vingt francs guinéens (42.115. 760 .020Gnf ).
Ousmane Baldé pour guinee7.com