L’épilogue du bras de fer judiciaire qui oppose le président du Conseil national du patronat (Cnp) Ansoumane Kaba à Mme Lucrèce Camara, secrétaire générale de la dite organisation patronale, déterminera l’avenir du PDG de l’entreprise Guiter SA à la tête du CNP. Puisqu’en cas de condamnation, M. Kaba devra se décharger purement et simplement de ses fonctions de président comme indiqué dans les statuts.
C’est finalement le 21 mars que les deux protagonistes de la crise qui secoue le CNP (Conseil national du patronat de guinée) devront répondre devant la justice, dans ce procès prévu au Tribunal de première instance de Dixinn.
Ansoumane Kaba, président du CNP sera face à Mme Lucrère Camara, qui l’accuse de « diffamation et de harcèlement ».
Des chefs d’accusation qu’il faille prendre très au sérieux au moment où le mouvement #meetoo, qui a contribué à libérer la parole chez la femme, à travers la planète, a le vent en poupe.
Il faut préciser que les faits reprochés au PDG de la société Guiter SA sont prévus et punis par les articles 363 et 278 du Code pénal.
Ce procès tombe au mauvais moment pour Kaba « Guiter ». C’est le moins qu’on puisse dire, avec le démarrage à Conakry d’un atelier de formation placé sous l’égide du BIT (Bureau international du travail).
Les représentants du BIT qui sont dans nos murs dans le cadre de ce séminaire, qui a ouvert ses portes ce 12 mars, à l’hôtel Kaloum, doivent être certainement au bain de l’affaire.
Il est évident que l’issue de ce procès déterminera l’avenir du président du CNP Guinée à son poste. Car en cas de condamnation, Ansoumane Kaba devra tirer toutes les conséquences liées au verdict de la Cour. Qu’il le veuille ou non.
Ce sont les statuts de l’organisation patronale dont il préside les destinées, qui stipulent cela.
OB pour guinee7.com