Le Bureau Exécutif de l’Institution Nationale Indépendante des Droits Humains (INIDH) a officiellement ouvert la première session ordinaire 2019 de son Assemblée plénière, ce mardi, 19 mars, au Palais du peuple. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le vice-président, Boubacar Yacine Diallo, en présence de 17 commissaires.
Dès l’entame de son discours d’ouverture, le président Boubacar Yacine Diallo a regretté le fait que son institution traverse une crise d’ordre administratif et financier.
« Cette première session de l’année s’ouvre à un moment où notre institution connaît d’énormes difficultés d’ordre administratif et financier, liées notamment à la réduction drastique de la subvention annuelle accordée par l’Etat, dont la première tranche n’est pas encore versée », a regretté Boubacar Yacine Diallo, avant de signaler l’existence de difficultés dues également « à l’absence prolongée, depuis le 3 janvier, du président de l’INIDH, sans qu’aucune raison officielle n’ait été signifiée au bureau exécutif ».
L’absence aussi prolongée et sans motif connu du DAF (directeur administratif et financier) au même moment que le président de l’INIDH, Dr Alia Diaby, a été constatée par les membres du bureau exécutif. Ainsi, « vous comprendrez aisément, le blocage auquel le bureau exécutif faisait face », a déclaré Boubacar Yacine Diallo.
Sur l’aspect financier, Boubacar Yacine Diallo a rassuré les commissaires qu’à date, le dossier est à la phase du paiement. « Avec grand espoir que les fonds seront disponibles à temps, pour que nous puissions payer les primes de session auxquelles vous avez droit », a-t-il rassuré.
Durant cette session, les membres de l’institution échangeront sur la question du fonctionnement de l’INIDH depuis le début de l’année; examineront et adopteront le rapport annuel 2018; élaboreront et adopteront les TDR et un budget prévisionnel du monitoring des prochains élections législatives, afin d’échanger sur la préparation d’une campagne de sensibilisation avec le HCDH Haut commissariat des nations unies pour le droits de l’homme).
« En notre qualité de garant des droits humains, ayant la charge de veiller au respect de la loi dans ce domaine si vaste, nous échangerons sur l’actualité, et si nécessaire, nous ferons connaître notre position sur un certains nombre de situations liées au respect des droits de l’homme. A cet effet, nous avons entrepris de documenter sur les opérations de déguerpissement de Kaporo-Rails et Kipé 2 », a laissé entendre le vice-président, Yacine Diallo.
Le ministre conseiller à la présidence de la République, chargé des relations avec les institutions, Mohamed Lamine Fofana, a brillé par son absence, contrairement aux précédentes plénières de l’institution.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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