Censure

Jeunesse et troisième République, acte 3 (Par Mohamed Lamine Keita)

Dans tous les pays du monde, la Culture et ses Arts sont protégés par le Président de la République. Heureusement, en Guinée la mobilisation des Jeunes par la Culture a été si bien tenue pendant cette troisième République, que continuer dans ce sens avec un message de paix dans la communion restera toujours et pour toujours une forme de panacée.

Ahmed Tidiany CISSÉ, Amirou CONTÉ, Siaka BARRY, Bantama SOW, ont été à la hauteur d’une attente. Mais le rêve de la Jeunesse dans sa volonté de s’émanciper jusqu’à l’ordre civilisationnel continue à être un défi.

Des artistes – chanteurs à l’image de Banlieuz’ Art, Takana Zion, Oudi 1er, Degg J Force 3, ou encore Djani Alpha, Soul Bang’s, … sont des remparts qu’il faut continuer a utiliser pour l’orientation de cette Jeunesse qui se reconnaît en eux. La philosophie qu’il faut chercher à enseigner à travers eux est une philosophie de Paix et d’Avenir dont la plupart des Jeunes qui les adulent n’ont accès en temps normal par une formation ou à travers une opération de communication; comme les artistes ivoiriens ont su le faire durant les dix ans de la crise ivoirienne et continuent. Même si évidemment nous n’avons besoin de crise pour passer à l’offensive.

Des humoristes comme Oumar MANET, Mamadou THUG, Pedro SOW, … font déjà de bonnes-belles-divertissantes choses dans ce sens, en présence même de leurs amis africains.

Les Troupes de théâtre, comme le Théâtre National, Laborato’Art, la Muse, … ou encore des dramaturges comme Hakim BAH,… des journalistes comme Lamine GUIRASSY, Ibrahim TRAORÉ et même les activistes, tenez-vous bien, comme Kharé MAN, Diérétou DIALLO, … sont une fierté et sortent de leur ventre ce qui s’y trouve pour une Jeunesse et une société en crise d’orientation.

Les écrivains à travers les 72 h du Livre tentent d’être en contact avec cette Jeunesse en mal de lecture à travers des messages Républicains; même si 72 h sont énormément peu pour ce secteur du livre qui représente quand même la base de tout développement durable. Et même si au regret, nos Jeunes n’étudient jamais ces auteurs en face d’eux dans leurs différents établissements. Une situation à corriger urgemment pour la reconquête de l’identité guinéenne par cette Jeunesse.

Cette Jeunesse forcément Républicaine, remplie d’énergie et soif d’idées nouvelles attend avec impatience de découvrir tous les Africains qui créent pour leur société et pour l’Afrique entière. La réception à Conakry des icônes comme Koffi Olomidé , Davido, Maître Gims, Black M, Aya Nakamoura, … a montré combien de fois la mobilisation de la Jeunesse à travers la Culture peut être un moment de communion pour la Jeunesse et le peuple de Guinée.

L’Etat se doit d’encourager la pérennité de cette présence d’artistes et d’hommes de Culture Africains en Guinée, pour qu’avec les artistes et hommes de Culture Guinéens l’on puisse puiser l’Energie nécessaire pour propager la lumière dans la Jeunesse. Ce stimulant est vital pour la République.

Il suffit aujourd’hui en guise d’exemple, qu’Alain MABANKOU, Alpha DI ou Fally IPUPA foulent pieds dans les Congos, pour que toute la Jeunesse centrale de l’Afrique, écoute, crée, danse et réfléchit en même temps et quelques fois avec eux.

Les pensées profondes et les idées artistiques qui se sont matérialisées et ont défiées les aléas peuvent être des exemples de réussites partout où besoin se fera sentir. Et la Guinée pendant ces temps qui courent en a vraiment besoin.

« La chose culturelle » guinéenne devrait influencer la société jusqu’à sa façon de raisonner. Elle devrait orienter les nouvelles générations qui se renient peu à peu par leur souffre-croissance dans leurs ghettos au point de devenir leur propre souffre-douleur. Et la manipulation politicienne trouve en eux un terreau fertile pour déployer ses racines et ses ailes à travers des pépinières insondables.

Il est connu de tous que même la motivation et le sens du sacrifice sont culturels. Et si on continuait à inviter chez nous ce qui a réussi ailleurs en gardant jalousement bien sûr notre substrat ? Alain MABANKOU, Alpha DI, Fally IPUPA etc…

Réveillons la Jeunesse guinéenne et orientons-la par la Culture qui est forcément le moteur de tout développement durable.

Mohamed Lamine KEÏTA

Président du Mouvement

«JEUNESSE RÉPUBLICAINE»

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