Ce mercredi 10 avril, le syndicat libre des enseignants et chercheurs de Guinée (SLECG) dirigé par Aboubacar Soumah, a invité les enseignants au mot d’ordre de grève générale et illimité. Cet appel est suivi par certains établissements secondaires. Par contre d’autres fonctionnent normalement.
Au collège Coleah dans la commune de Matam, les cours se déroulent dans de bonnes conditions. « Je n’ai jamais reçu un papier disant que nous allons partir en grève », a déclaré Fodé Kaba Konaté, principal du collège avant de soutenir que : « La grève de Soumah ne me dit absolument rien. Parce que je ne suis pas avec lui. Les élèves ne ressentent même pas si on a prononcé le mot grève. »
Sur le plan de la mobilisation, « pour le moment sur 22 enseignants programmés, 16 ont répondu présents. De 7h à 8h 30, ils étaient déjà là, ils sont en classe », a-t-il ajouté.
Au lycée 1er mars toujours dans la commune de Matam, les cours n’ont pas eu lieu. D’abord, selon les témoignages, certains enseignants ne sont pas venus. Ensuite, les élèves ont commencé a jeté des pierres et des morceaux de bois sur le bâtiment de l’école.
« Dès qu’ils ont commencé à jeter des pierres sur l’école, certains élèves sont partis bloquer la circulation. Quelque temps après, la police est venue lancer des gars lacrymogènes et les ont dispersés. C’est seulement nous les candidats qui sommes là pour prendre les photos d’examen et rentrer à la maison parce qu’il n’y a pas de professeur », nous a expliqué Bitki Bangoura, élève de la terminale sciences sociales au lycée 1er mars.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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