La Compagnie des bauxites de Guinée (CBG) qui prend part, depuis mercredi dernier, à la sixième édition du symposium « Mines Guinée », a réaffirmé, une fois de plus, son engagement à poursuivre ses actions dans le cadre de la protection de l’environnement.
Au micro de notre reporter, Mamadou Lamarana Barry a indiqué que le programme Biodiversité de la CBG est axé sur un certain nombre de points, notamment un programme Faune, Flore, Réhabilitation et Restauration écologique, mais aussi la surveillance environnementale.
A en croire ce conseiller chargé de la biodiversité, « la CBG s’est engagée à aller vers un ratio de réhabilitation, un par un. C’est-à-dire que pour chaque hectare exploité, qu’il soit refermé, mais vous comprendrez qu’il y a des passifs déjà qui sont là et il faut rattraper les gaffes. Donc, on est dans ce processus et cette année, on va faire autour de 180 hectares en restauration écologique. Il y a la végétalisation, qui consiste par exemple à ramener les anacardiers ou à mettre des arbres d’une manière générale, mais il y a aussi la restauration écologique qui permet de ramener les fonctions écologiques vers les services écosystémiques ».
Parlant du programme para-botaniste de la CBG, le responsable Biodiversité par intérim de ladite compagnie a confié que la CBG s’est également engagée dans l’éducation environnementale des communautés avoisinantes. Et pour cela, plusieurs jeunes ont été recrutés dans différents villages, pour ensuite être formés par un cabinet international.
« Nous, CBG, à travers notre responsable Flore, on a participé à ce processus de formation de ces jeunes, certifié par la MBG et qui ont décidé de se constituer en personnalité morale ; ce processus est presqu’à terme. Donc, on compte bien utiliser ces jeunes dans le suivi forestier, mais aussi dans l’éducation environnementale, et compte tenu de la rareté de compétences dans ces différents domaines-là, nous aimerions que ces jeunes-là soient exploités dans toute la zone, parce que toutes les compagnies n’ont pas la même approche, mais l’important c’est d’avoir un effet tache d’huile, pour que plus ou moins chacun puisse profiter du meilleur de l’autre », a-t-il souligné.
Par ailleurs, Mamadou Lamarana Barry a fait savoir qu’une structure appelée « Réseau Environnement Bauxite », dont la responsabilité est assurée par la Chambre des mines de Guinée et le secrétariat général par la CBG, a été récemment mise en place, dans le but exclusif de gérer les impacts cumulés. Un réseau composé de presque toutes les sociétés minières évoluant dans la région de Boké.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com