Censure

Fête du Travail / Amadou Diallo (CNTG), se plaint : ‘‘le gouvernement a unilatéralement rompu le socle sur lequel est bâti le dialogue’’

Ces propos ont été tenus par le secrétaire général de la Confédération Nationale des Travailleurs de Guinée (CNTG), ce mercredi, au Palais du peuple, à l’occasion de la célébration de la journée internationale du travail.

Pour le camarade Amadou Diallo, le gouvernement guinéen a violé les clauses des différents accords signés avec les partenaires sociaux, et rompu le dialogue. « Aujourd’hui encore, pour les mêmes motivations, nous voici réunis, mais hélas, dans un contexte différent, car depuis juin 2018, le dialogue social qui est le fondement du partenariat entre les employeurs et employés, connaît une crise profonde, une crise née du choix du gouvernement de rompre unilatéralement le socle sur lequel est bâti ce dialogue ; à savoir : le respect intégral des accords conclus depuis plusieurs années entre les mandants tripartites guinéens », a-t-il déclaré à l’entame de son intervention.

Avant de poursuivre : « Bien que plusieurs accords tripartites aient été ignorés jusqu’au bout, l’inter-centrale CNTG-USTG est toujours restée fidèle à ses engagements, pour maintenir la paix et la quiétude sociale dans notre pays. Ces accords avaient pourtant permis d’obtenir des avancées significatives dans plusieurs domaines et dont l’inter-centrale CNTG-USTG avait vivement salué la portée à l’occasion de la fête du 1er mai 2018. Ces accords qui, malheureusement, sont aujourd’hui violés, à travers la remise en cause de leur application dans maints domaines. »

Par ailleurs, le secrétaire général de la CNTG a estimé que « l’analyse de la situation socioéconomique actuelle nous oblige à faire un choix responsable, si nous voulons préserver les chances d’un devenir prometteur pour les travailleurs de Guinée. Un choix qui nous invite à ne pas ignorer les effets pervers de la crise qui affecte depuis plus d’un an le secteur éducatif ; la crise politique née des élections communales et communautaires. Tous ces cas et tant d’autres sont le reflet d’une absence de structures de dialogue social ; tel que le Conseil national du dialogue social (CNDS) ».

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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