L’AFP annonce ce jeudi que la candidate à la dernière présidentielle guinéenne, Marie-Madeleine Dioubaté, a déposé plainte à Paris pour le vol dans un hôtel parisien d’un diamant qu’elle estime à 45 millions d’euros (50 321 250 dollars ; près de 458 milliards GNF) !
Selon nos enquêtes, cette pierre précieuse dans le top 10 des diamants les plus chers de l’histoire devrait être classée au 5ème rang. D’où cette interrogation : comment Marie Madeleine a pu détenir un tel trésor sans que personne ne le sache ? Au ministère des Mines guinéen, encore moins à la Banque centrale, personne n’est au courant de l’existence d’un tel diamant.
‘‘Ce diamant s’il existe, n’a pas été trouvé en Guinée’’, nous susurre-t-on. Mieux, ‘‘elle est chanceuse celle-là, se promener avec un diamant d’une telle valeur sans le déclarer au processus de Kimberly* ? Parce que si c’est déclaré là-bas, tout le monde allait savoir, elle allait être une star du domaine’’, bougonne un connaisseur du domaine.
En un mot ou en quatre, la valeur déclarée du diamant à la police française par la victime est si importante qu’on ne peut s’empêcher de poser des questions sur l’origine de cette particulière pierre précieuse.
Autant plaider près des ‘‘escrocs russes’’ pour qu’ils rendent à la Madeleine sa pierre afin qu’elle éclaire la lanterne sur, entre autres, son origine.
#BringBackOurDiamond
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com
*Selon Wikipédia, le Processus de Kimberley (PK) est un forum de négociation international tripartite réunissant les représentants des États, de l’industrie du diamant et de la société civile depuis mai 2000. Les discussions au sein de cette plateforme ont abouti au lancement d’un régime international de certification des diamants (Système de certification du Processus de Kimberley – SCPK) en janvier 2003. L’objectif du Processus de Kimberley est de prévenir l’entrée des diamants de conflits dans le marché international.
