Censure

Livre/ Pr Maurice Togba Zogbelemou préface les ‘‘Finances publiques’’ de Mamadou Gando Bah

C’est un livre de 140 pages et de deux chapitres. Le préambule préfacé par l’éminent constitutionnaliste, Pr Maurice Togba Zogbelemou. Le livre également est le support de production littéraire de l’Harmattan-Guinée.

Mamadou Gando Bah est l’énarque de l’école d’Administration de Strasbourg (France) ; a servi pendant longtemps au ministère de l’économie et des finances avant d’être Inspecteur général d’Etat. Un poste qu’il a eu à l’issue d’un concours de la République dont il sort premier parmi les postulants.

Ce jeudi, 13 juin 2019, ils étaient nombreux, ses invités, qui se sont empressés de venir assister à la cérémonie dédicace du livre de leur ami (Gando Bah) au centre culturel franco-guinéen (Conakry).

Dans sa brève présentation, Mamadou Gando Bah, a tout d’abord remercié les présences effectives de ses amis de promotion ; de lauréats ; le représentant de l’inspection générale d’Etat… Dans cette tâche, il avait à ses côtés, M. Abass Diakité du CNLS et le député, l’honorable Alpha Ousmane Diallo.

Pour Mamadou Gando Bah, « ce livre. J’ai eu l’idée d’écrire lors que j’étais en France, à l’ENA. J’ai pensé qu’il faut faire ça. En fait j’ai tiré deux constats : je me suis rendu compte  qu’en Guinée les spécialistes en finances publiques ne se bousculent pas. Parce que la doctrine en matière de finances publiques, disons, est une doctrine pauvre. La littérature n’est pas très abondante. Je dis qu’il serait mieux que je produise quelque chose pour cette littérature.

Le deuxième constat : après ma formation de l’école de finances publiques en 2012, 2013, quand je suis rentré en Guinée. J’ai observé la manière dont les autorités au ministère des finances et celles du ministère du Budget, la mobilisation que ces autorités avaient pour mettre en œuvre la loi organique relative à la loi des finances. Certes, y avait la motivation et l’engagement qui étaient là. Mais je me disais que le dispositif qui était mis en place n’était pas de nature à permettre une réussite de la mise en place de l’offre.

A l’époque d’ailleurs, je me rappelle, j’avais rédigé une note technique que j’avais adressée au ministre de l’économie et des finances pour le soumette un certain nombre de prépositions : notamment la mise en place d’une direction de réforme budgétaire, qui à l’image de la France, devait se charger de l’appropriation des textes, de dispositions qui sont dans la loi de l’offre au niveau des différents acteurs financiers.

Donc suite à ce constat, je me suis intéressé à ce sujet. J’ai travaillé là-dessus…

A rappeler que ce livre Finances publiques est achetable au niveau des librairies à (160 mille francs guinéens).

Moussa Diabaté, journaliste

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