Censure

Les élucubrations outrageantes d’un écrivain ethno du bord de la Seine (Par DR Sidiki Cissé de Fria)

Le connaissez-vous ?  Peut- être pas. En réalité, il reste un parfait inconnu pour la majorité des Guinéens ; mais un nombre restreint d’entre nous (une  poignée d’intellectuels, parents ou amis) en auront  entendu parler ou l’auront connu, physiquement ou à travers  ses romans.

Pourtant, Outre Atlantique, il jouit d’une certaine  notoriété  qui s’est traduite par l’obtention de quelques prix dans le monde très compétitif de la littérature en Occident. Lui, c’est Thierno Monenenbo, écrivain guinéen  installé en France depuis plusieurs années. Malheureusement, cet homme d’une grande valeur intellectuelle, pour des considérations bassement politiques, aura choisi de consacrer ses moments de loisirs à tremper sa plume dans l’encre vénéneuse de la perfidie et du dénigrement contre son propre peuple, qu’il traite maintenant de peuple mineur manquant de dignité, et notre pays, de pays de cocagne.

C’est ainsi que, sans surprise, nous avons découvert sur le site Guinée Matin du 7 juin 2019, une de ses bafouilles infectes intitulée : « la Guinée, une usine à  fabriquer des dictateurs ». Dans ce papelard discourtois, ordurier et insolent, cet écrivain politicard dont l’instinct ethnocentrique est connu de tous, pousse l’outrecuidance jusqu’à parler sans ménagement de ceux-là qui, par la grâce de Dieu, auront eu le privilège exceptionnel et la lourde charge de la conduite du destin de notre peuple, à un moment donné de  son évolution.

Des 61 ans d’indépendance de notre pays et des hommes qui se succéderont  à sa tête, il en dresse un tableau bien sombre où il ne retiendra que « misère, infantilisme politique et haine ». Aucune éclaircie, aucun motif de satisfaction.

Et pourtant, en dépit des tragédies qui ont jalonné sa longue et douloureuse marche à la recherche du mieux être, le peuple, lui, tirera du pays et de ses Présidents anciens et actuel, des moments de gloire, de réjouissances, de satisfactions, de progrès et des raisons solides d’espoir en l’avenir.  Existe-t-il  une grande nation qui n’aura pas connu de  tragédies dans son histoire ? Faisons preuve de dépassement et de retenue, et construisons ensemble l’avenir pour léguer à notre descendance un pays de tolérance où il fera bon vivre. Mr Monenenbo  appartient à cette catégorie d’individus  qui, pour des raisons inavouables, ne retiennent de l’action humaine que les aspects les plus négatifs. Il faudra cependant  accepter  que l’action humaine sera  toujours empreinte d’imperfections comme l’a si bien   dit   le poète et révolutionnaire cubain, José Marti, citation : « les hommes ne peuvent être plus parfaits que le soleil. Le soleil brûle avec les mêmes rayons qui donnent la lumière. Cependant le soleil a des tâches : les  malhonnêtes ne parleront que de ces tâches. Les honnêtes gens de la lumière ».

Ainsi, s’agissant du pays, là  où notre romancier  du bord de la  Seine ne voit qu’immobilisme, le peuple constate avec  fierté des progrès, même si ceux-ci restent en  deçà de nos attentes. La Guinée de 2019 ne ressemble en rien à la Guinée de 1958, en termes d’infrastructures routières, sanitaires, immobilières, scolaires, électriques, etc…

Quant à nos Présidents, partie intégrante de notre riche  patrimoine historique, le Peuple, tout en pardonnant sans oublier les péripéties douloureuses  de leur époque, se refuse, fort heureusement,   à enterrer les bonnes actions à mettre au compte de chacun d’entre eux :

1-Ahmed Sékou Touré :père de l’Indépendance, acteur décisif dans la création de l’OUA (Organisation de l’Unité Africaine), il apportera une contribution inestimable à la libération des pays colonisés d’Afrique. Vainqueur de l’agression portugaise du 22 Novembre 1970, il laissera à sa disparition des centaines d’unités industrielles et de sociétés.

En dépit de nombreux discrédits dont elle fut l’objet, l’école de la Révolution a produit  de nombreux  cadres qui évoluent, souvent avec bonheur, dans des secteurs clés de la vie de  la nation. Et même ce fameux écrivain qui s’est spécialisé dans une posture de dénigrement  systématique du passé  en est un ! Pour être parvenu au niveau  où il  est aujourd’hui, il aura fallu  une solide formation de base qui lui fut donnée par l’école de la Révolution.

2-Général Lansana Conté : père du multipartisme intégral, du libéralisme économique et de la libéralisation des ondes dans notre pays. Vainqueur de l’agression rebelle en Septembre 2000 contre notre pays, l’homme marquera également son passage par la réalisation de nombreuses infrastructures dont entre autres, des ponts sur certains grands fleuves dans notre pays. Notre Monenenbo national aurait-il  oublié aussi rapidement   les louanges toutes récentes adressées par son mentor, le Chef de file de l’opposition, à celui qu’il  qualifie si irrévérencieusement de « soudard » ?

3-Capitaine Moussa Dadis Camara : quoiqu’on dise de lui, on retiendra du bouillant Capitaine sa farouche volonté de léguer à son successeur une Guinée meilleure à celle qu’il aura reçue. Son implacable lutte contre les trafiquants de drogue et les forages réalisés dans certains quartiers de Conakry en sont des témoignages éloquents Est-il besoin  également de rappeler que l’UFDG(Union des Forces Républicaines),parti du Sieur Monenenbo, aura fait des mains et des pieds, sans succès, pour nouer en 2015 une alliance électorale avec le « pompiste Dadis » qu’il veut tourner aujourd’hui en dérision ?

4-Général Sékouba Konaté : contrairement à beaucoup de ces prédécesseurs d’Afrique de l’Ouest et d’ailleurs,et contre l’avis de nombre  de ses proches collaborateurs, il cèdera volontairement  le pouvoir aux civils, ouvrant ainsi la voie à la 1ière élection présidentielle multipartite dans notre pays, qui donnera la victoire au meilleur d’ entre les  candidats,  le choix du peuple et du destin, le professeur Alpha Condé.

5- le Professeur Alpha Condé : incontestablement, il est l’homme de l’approfondissement de la démocratie et de la construction de la Guinée émergente. De nombreux faits  soutiennent cette affirmation dont entre autres :

-une liberté d’expression jamais égalée auparavant.

– A son arrivée au pouvoir en 2010, la capacité énergétique (hydraulique et thermique) du pays tournait autour de 252,6 MW pour une disponibilité de 46,12pour cent Gra ce à  une vision claire de l’importance  de l’électricité dans le développement d’un  pays, les nombreux investissements dans les domaines de l’hydroélectricité ( Kaléta , Souapiti, ) et du thermique  ( Kaloum 1 et 2, GE, Tannerie, Kipé) porteront la capacité de production  énergétique de notre pays à  1096,1 MW en 2020, au lancement du barrage de  Souapiti.  La disponibilité pourrait être estimée autour de 82 à 85 pour cent. Il est à noter aussi que la réalisation du barrage d’Amarya, d’une puissance de 300MW, qui a déjà commencé, augmentera d’avantage la capacité énergétique de notre pays.

-Les initiatives présidentielles dans les domaines de la pêche et de l’agriculture dont les effets sont déjà visibles sur le terrain.

-En intervenant pour atténuer le grave déficit de financement des besoins des collectivités, l’ANAFIC (Agence de Financement des Collectivités) se positionne comme un incontournable outil pour la promotion du développement local prôné par le Président de la République, le professeur Alpha Condé.

Pour matérialiser cette volonté affichée du Chef de l’Etat, l’ANAFIC a accordé aux communes de Guinée un appui budgétaire variant  de 2 à 4 milliards FG, selon l’importance de leur population ; pour mieux apprécier cet effort financier du Gouvernement, prenons en exemple la commune urbaine  de Yomou qui, auparavant, avait un PAI (Plan Annuel d’Investissement) autour  de 50 millions FG, et qui,  cette année, bénéficie d’une subvention de plus de 1,200000 millions FG  à son budget de développement.

 Ce  rappel  non exhaustif   suffit à montrer que  les  actes posés par nos présidents successifs sont de nature à impacter  positivement la qualité de  vie dans notre pays.

Pourrait-on en dire autant pour les prix obtenus par notre écrivain parisien ?

De quelle manière et dans quelles proportions ces prix auront-ils contribué à alléger le panier de la ménagère, à améliorer l’état de nos routes, à améliorer la qualité de la déserte en eau et électricité ?

Combien de touristes, séduits par la qualité de ses œuvres, auront  fait le choix de  découvrir  la  terre natale d’un si brillant auteur ?

Combien d’opérateurs économiques, admiratifs   devant  la qualité de sa production littéraire, auront choisi d’investir dans notre pays ?

La réponse à toutes ces questions, c’est évidemment zéro.

Alors, qu’il arrête donc ses philippiques inutiles, ridicules et insensées qui sont perçues de l’extérieur comme un épouvantail qui découragera les meilleures bonnes volontés du monde.

Non ! le bain de sang qu’il appelle de tous ses vœux et prépare si pernicieusement avec sa plume satanique n’aura pas lieu.

Que le TOUT PUISSANT ALLAH répande sa bénédiction et sa miséricorde  sur la Guinée et les Guinéens !

DR Sidiki  Cissé de Fria

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