Censure

Enseignement/Voici les universités guinéennes qui enseignent des meilleurs programmes en droit, économie, journalisme, etc.

Dans le cadre de l’accomplissement de sa mission principale, qui consiste à évaluer la qualité de l’enseignement, de la recherche et de la formation, l’Autorité Nationale d’Assurance Qualité (ANAQ) a procédé, ce vendredi 12 juillet, à la remise officielle des attestations d’accréditation que des universités, à travers des programmes pilotes, ont obtenues.

En effet, l’ANAQ, à travers son Conseil Scientifique ou organe d’approbation académique, s’est prononcé cette année, sur la qualité de onze (11) programmes pilotes soumis à l’évaluation au niveau de l’enseignement supérieur et de l’enseignement technique et de la formation professionnelle. Donc, à l’issue des phases d’auto-évaluation et d’évaluation des experts externes nationaux et internationaux, le Conseil Scientifique de l’ANAQ, sur les onze (11) programmes qui ont été soumis, a donné un avis favorable à seulement cinq (5). Ce sont : les programmes Licence Droit et Ingénieur Génie Civil de l’Université Kofi Annan de Guinée (UKAG) ; Licence Gestion commerciale et financière et Licence Journalisme et Communication de l’Université Mercure International (UMI) ; et Licence Economie de l’Université Nongo Conakry (UNC).

Selon le Conseil Scientifique de l’ANAQ, les 6 autres programmes ont été accrédités sous réserve, pour un délai d’un an, afin qu’ils se conforment aux standards de qualité. Autrement, l’accréditation serait annulée.

Après avoir souligné que l’objectif de cette expérience était de voir « si nos outils et référentiels répondent aux normes et peuvent être appliqués à une certaine échelle », le secrétaire exécutif de l’ANAQ, Pr. Kabinet Oularé, tout en profitant de la présence des cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et celui de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, a fait savoir que les 5 programmes accrédités répondent à un minimum de qualité que l’on peut revendiquer au plan régional et international… « Nous pensons qu’avec des améliorations continues que ces programmes peuvent subir, peuvent sortir des diplômés qui trouveront un emploi », a-t-il déclaré.

Avant d’ajouter : « Tous les programmes qui ont été évalués et pour lesquels nous avons eu l’accréditation, ont souffert d’un certain nombre de standards qu’ils n’ont pas rempli. Dont entre autres : le standard 203, qui fait objet de mesure d’assurance qualité ; la mobilité des personnels d’enseignement et de recherche ; l’encadrement adéquat des étudiants ; l’encouragement à la mobilité des étudiants… »

Par ailleurs, Kabinet Oularé a annoncé que « dès l’ouverture prochaine, au mois d’octobre, nous allons lancer un appel à candidatures pour les évaluations de 50 autres programmes. Cette liste n’est pas limitative, mais nous intimons qu’après onze (11) programmes, nous pouvons aller à l’échelle de 50 programmes, qui pourront être évalués selon les standards de l’ANAQ. Et le tout, c’est de faire en sorte que ces évaluations se fassent dans un cadre bien organisé et notamment piloté en grande partie pour les cellules internes d’assurance qualité ».

À noter que selon les dispositions du manuel de gestion des procédures d’assurance qualité de l’ANAQ, les programmes évalués peuvent faire appel de la décision du Conseil Scientifique dans les 15 jours à suivre.

Mohamed Soumah pour Guinee7.com       

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