En cette période de grandes pluies, l’accès au siège du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée (SLECG) est difficile. De l’eau stagne sur la route qui y mène. Des briques et autres objets solides servent de pont pour s’y rendre.
S’exprimant sur cette situation, samedi dernier, à l’occasion de l’assemblée générale du syndicat, le camarade Aboubacar Soumah, secrétaire général du SLECG a lancé un appel aux enseignants : « Notre siège est aujourd’hui envahi par les eaux de ruissellement. Une fois encore, je vous lance un appel pressant pour que nous pussions nous acquitter de notre devoir, celui de payer nos cotisations afin que nous pussions faire face à l’aménagement de notre siège. La crédibilité d’une organisation dépendant d’abord de ses conditions institutionnelles, dont le siège qui est extrêmement important. » (sic).
Avant d’ajouter : « Tout ce qu’on a fait l’année dernière risque d’être complètement mis à l’eau, parce que nous n’avons plus d’autres ressources pour continuer à aménager notre siège. Dans cette salle nous avons pris l’engagement ensemble de nous acquitter du paiement de notre cotisation, mais depuis le mois d’avril, mois de mai et juin, deux mois de salaire ont été payés, on n’a rien vu. Ce n’est que Kindia qu’il faut féliciter, dont plus de 50% des enseignants ont payé leur cotisation. »
A noter que la cotisation au niveau du SLECG s’élève à 5000 GNF par mois.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com