Au cours de la dernière assemblée générale du SLECG (Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée), le camarade Aboubacar Soumah, leader du syndicat, a une nouvelle fois fait le point sur l’évolution du processus de recensement des enseignants sur toute l’étendue du territoire national. Un projet qui a été enclenché dans le but d’assainir le fichier du corps enseignant guinéen et ce, sur la base du protocole d’accord signé entre le gouvernement et le SLECG, le 10 janvier dernier.
Le principal meneur du dernier mouvement de grève des enseignants a d’abord précisé que la première phase, qui consistait à aller sur le terrain, est terminée et que le résultat brut a été présenté. « Nous avons eu, dit-il, des observations dessus, face auxquelles le président de la commission de recensement, Pr. Bano, a mis à notre disposition les résultats par région et par préfecture, que nous avons mis, à l’heure où je vous parle, à la disposition de toutes nos structures à l’intérieur du pays et à Conakry aussi. Les bureaux communaux et préfectoraux du SLECG sont en train de travailler sur ces résultats-là ».
Selon Aboubacar Soumah, « nous avons constaté qu’à l’intérieur du pays, comme ils ont l’habitude de le faire, beaucoup d’enseignants valides qui avaient été recensés, se trouvent encore écartés. On a reçu beaucoup de plaintes, qui n’ont pas vu leurs noms sur les listes qui sont affichées dans les DCE et DPE, pourtant ils avaient bien été enrôlés. Nous avons donc demandé à tous nos bureaux de prendre compte de tous ces cas ».
A cet effet, le leader du SLECG a rassuré que « tous ceux (les enseignants, Ndlr) qui savent qu’ils sont en situation de classe, qu’ils ont présenté les documents en bonne et due forme, qui ont été récencés et qui sont écartés, vont être encore réinsérés. Les instructions sont déjà données à tous nos démembrements ». Avant d’ajouter : « Tout cela est fait exprès pour saboter notre travail et mécontenter les enseignants contre le SLECG. Parce que les autorités préfectorales racontent aux enseignants que c’est le SLECG qui les considère comme des fictifs ».
Pour terminer, Aboubacar Soumah a déclaré : « Donc, il reste un dernier travail, il faudrait que nous aussi, nous fassions une étude comparative entre les rapports de la commission d’une manière générale et le rapport du syndicat (…) Nous avons déjà saisi les autorités, nous avons informé le président de la commission et le technicien qui est en train de travailler. Ils sont tous d’accord que lorsque les résultats, qui sont en train d’être traités par nos éléments maintenant-là, seront là, que la correction sera faite ; et c’est en ce moment-là que nous allons présenter le résultat final, mais pour le moment on ne peut pas dire qu’on a eu tel nombre de fictifs ».
Mohamed Kaba Soumah pour guinee7.com