Ces derniers temps à Conakry, des journalistes sont souvent convoqués à la DPJ ou devant les tribunaux de première instance où on leur applique en lieu et place de la loi L 002 sur la liberté de la presse ; la loi L 037 sur la cyber sécurité. Une attitude qui inquiète le président de l’institution nationale indépendante des droits humains (INIDH), Dr Alia Diaby.
« L’actualité récente des droits de l’homme reste encore marquée par la mise sous contrôle judiciaire des journalistes pour des faits survenus dans l’exercice de leur profession, en application de la loi L 037 sur la cyber sécurité et les protestations des personnels de la presse revendiquant l’application de la loi L 002 sur la liberté de la presse. Concernant ce point, la tension a baissé avec la levée de la mesure de contrôle judiciaire concernant un des journalistes. Cette mesure devrait être étendue à l’autre journaliste dans le respect de l’égalité de tous devant la loi », a déclaré Dr Alia Diaby, président de l’INIDH.
Et de préciser, « Évidemment, les journalistes dans l’exercice de leur profession échappent à l’application… de la loi sur la cyber sécurité. Ils restent dans ce cas sous exclusivement la loi sur la liberté de la presse car c’est un principe général de droit que la loi spéciale l’emporte sur la règle générale », a fait remarquer le patron de l’INIDH.
Alia Diaby, a fait ces déclarations, ce vendredi 6 septembre 2019, à l’occasion de l’ouverture de la troisième session plénière 2019 de l’institution nationale indépendante des droits humains.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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