Tous les jours, des bâtiments sortent de terre, le long des côtes de la commune de Kaloum. Et le plus souvent, c’est la mer qui est repoussée pour faire place aux buildings. Un comportement qui a été dénoncé par les environnementalistes.
Soucieuse du danger qui guette les citoyens de cette circonscription, la maire de la commune se prononce sur la question : « Nous sommes allés au ministère des Transports, aux ministères des Travaux publics, pour dire que cela a des impacts négatifs surtout sur les îles de Loos, en ce qui concerne Conakry », a laissé entendre, Aminata Touré.
« Et nous, nous ne souhaitons pas d’usines à Kaloum, parce que d’abord, Kaloum n’a pas de poumons écologiques. Nous devons pouvoir respirer à Kaloum ; alors c’est une très grande bataille que nous menons actuellement, pour pouvoir récupérer un peu (de terre, Ndlr) derrière un (hôtel de la place, Ndlr), parce que nous avons l’intention de faire un village touristique et en même temps nous voulons faire un parc, planter au moins des arbres pour les gens puissent aller se rafraîchir, respirer un peu et se remplir les poumons à ce niveau », a-t-elle renchéri.
Vu la petitesse de la commune, Aminata Touré soutient que : « Nous nous battons aussi auprès de l’État, pour qu’il nous donne des parcelles, des terrains. Parce que Kaloum n’est pas grand, mais tout ce qui y est, est patrimoine de l’État », a-t-elle déclaré avant de dire qu’ils sont déjà partis au niveau de la direction du Patrimoine bâti public pour exprimer leur souhait.
A la question de savoir si elle a reçu des subventions depuis son arrivée à la tête de la mairie, Aminata Touré répond : « Depuis que nous sommes à la mairie, nous n’avons eu aucune subvention de l’État… Vous avez l’ANAFIC qui a été créée, qui est basée sur les 15% des recettes minières, qui est mise à la disposition des communes. Mais on nous a dit que les cinq communes de Conakry ne font pas partie de cela, il y aura quelques chose qui sera mis en place pour les cinq communes. Donc, en attendant, nous n’avons pas de subvention, c’est pour cela que nous nous battons… »
Quid des marchés ? « Nous nous battons pour reprendre nos deux marchés, le marché de Gnenguéma et du Niger. Et si nous les récupérons, c’est de les raser et au bout d’un an, un an et demi, vous verrez qu’il y a eu des marchés modernes à Conakry… », a-t-elle répondu.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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