Censure

La CENI fait le point de ses activités aux parties

La troisième réunion du comité Inter parties (CIP), dans le cadre des prochaines élections législatives, s’est tenue à Conakry, ce jeudi 19 septembre 2019. Trois points étaient à l’ordre du jour de cette rencontre, notamment les informations et échanges sur les résultats de l’installation des démembrements ; la mise en place des CARLES (commissions administratives d’établissements et de révision des listes électorales) et les mesures de correction des anomalies sur le fichier électoral.

Dans son discours d’ouverture le vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante, Bakary Mansaré, a souligné que « la CENI, depuis son installation, poursuit quotidiennement l’organisation, la préparation et les déroulements des activités du processus électoral ; conformément à ses dispositifs internes et ce, au niveau de toutes ses instances techniques et de décision. C’est dire que la CENI travaille, que la CENI avance et la CENI anticipe ».

Abordant le premier point, le directeur général adjoint du département démembrement de la CENI, Boubacar Biro Barry a précisé que « les démembrements sont installés, au niveau national, à presque 100%, parce que sur les 5066 membres, aujourd’hui, il ne nous reste que 4 personnes qui ne sont pas encore installées et sont dans les communes de Ratoma et de Dixinn. Nous pensons que d’ici à la semaine prochaine, ces 4 personnes seront également installées ».

Sur les 5062 membres des démembrements installés, seulement 1908 ont été formés jusqu’à présent. Une situation qui, à en croire Boubacar Biro Barry, s’explique par « une question d’approche et de stratégie au niveau de la CENI, sinon tout le monde doit être formé. Mais quand on a 5066 membres à former au cours d’une mission, vous comprendrez que ce ne serait pas aussi facile. Mais cela ne veut pas dire que les autres ne seront pas formés… ça c’est une première sortie. Maintenant la seconde sortie, nous allons former les restes et passer à autre opération du processus électoral ».

De son côté, le directeur du département opération de la CENI, Dr. Sory Sidibé s’est penché sur la mise en place des CARLES qui sont passés de 2203 (2015) à 3655 (2019), soit une augmentation de 65%.

Parlant des raisons de cette augmentation, ce commissaire de la CENI a fait savoir qu’« il faut tenir compte du fait qu’il y a une croissance démographique de 2015 à maintenant. Avant 2, 3 ou 4 districts peuvent être associés à trois CARLES, mais nous avons dit qu’il faut élargir parce que nous avons demandé 4000 kits avec des caractéristiques au gouvernement, pour que le nombre soit très suffisant afin de parcourir le pays en moins de temps. Ce qui nous a même ramenés à faire 25 jours pour le temps de révision ».

« Cette situation, ajoute-il, nous permettra d’aller rapidement avec les opérateurs, avec une bonne formation, un bon éparpillement dans le pays, pour que l’ensemble des districts, des quartiers, des sous-préfectures soient touchés au grand maximum ».

À noter qu’au cours de cette même rencontre, la CENI a partagé avec les autres acteurs du processus électoral, les dispositions qu’elle a prises par rapport à la correction des anomalies sur le fichier électoral. Les mesures qui, selon elle, visent à toucher tous les électeurs partout où ils se trouvent et dont le démarrage est prévu d’ici la fin de ce mois.

Mohamed Soumah pour Guinee7.com

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