La deuxième session ordinaire de l’année 2019 de l’Assemblée nationale dite « session de la loi de finance initiale de 2020 » s’est ouverte, ce lundi 7 octobre, dans la salle du parlement. Cette ouverture se fait conformément à l’article 68 de la constitution et elle est prévue pour une durée de 90 jours. Mais cette session pourrait être écourtée, à cause de la campagne électorale pour les élections du 28 décembre prochain, date proposée par la la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
« …Il y a enfin la tenue très prochaine, au cours de cette année, des consultations électorales nationales, qui auront sans doute un impact sur le déroulement des travaux de cette session, qui ne pourront malheureusement pas aller à leur terme constitutionnel de 90 jours », a déclaré Mamadou Lamine Fofana, ministre conseiller à la présidence chargé des relations avec les institutions et ministre de la Justice par intérim.
Outre l’examen et l’adoption de la loi de finance initiale 2020, durant cette session, les députés vont examiner plusieurs autres textes de lois dont entre autre le Code de l’enfant, le Code des stupéfiants et autres accords.
« L’Assemblée nationale est consciente du fait que notre pays a encore les finances publiques sous pression », a laissé entendre l’Honorable Claude Kory Kondiano, président du parlement guinéen, dans son discours d’ouverture. C’est ainsi qu’au nom de ces collègues députés, il a déclaré : « Nous recommandons au gouvernement de continuer à faire recours au partenariat public et privé, afin de mobiliser les ressources du secteur privé, pour construire les infrastructures très coûteuses, essentiellement dans le secteur des routes et celui de l’énergie ».
Coïncidence évocatrice, pendant l’arrivée du Premier ministre, Ibrahima Kassory Fofana et l’Honorable Claude Kory Kondiano, président de l’Assemblée nationale, dans la salle de parlement, les députés et hôtes étaient plongés dans le noir, suite à une coupure électrique.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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