Décidemment, à Labé, on n’en finira pas de parler de sextape, et d’autres images du genre qui font atteinte à la pudeur. Le cas le plus récent est celui d’une fille originaire de Labé, qui, dans 4 vidéos différentes, a filmé ses ébats sexuels avec un homme, sans parler de plusieurs autres vidéos du genre, qui ont circulé dans la cité. Actuellement, un dossier se trouve sur la table de la gendarmerie régionale de Labé, rapporte le correspondant de Guinee7.com
Dans cette affaire, c’est une jeune dame, plus connue sous le nom de « Aicha la Patronna », qui est la plaignante. Le lundi 30 septembre dernier, elle a porté plainte, à la gendarmerie régionale de Labé, contre une de ses anciennes amies, Adama, qui, selon elle, serait la seule à posséder de ses images et serait la seule responsable de la fuite de celles-ci.
« Aicha la Patronna » accuse Adama avec qui, elle a rompu l’amitié, de divulguer les images de ses parties intimes. Elle soutient que ces images sont prises par Adama, avec son téléphone et, comme elles ont rompu leur amitié, cette dernière utiliserait ces images pour lui nuire. A la gendarmerie, l’accusée a reconnu détenir les images en question. Selon nos informations, elle reconnait également avoir transféré les images à autrui. Après audition de la principale suspecte, trois autres personnes ont été citées comme détentrices de ces photos : ce sont Halimatou, Hassatoul et Ragui. Les deux premières ont été convoquées à la gendarmerie, où elles ont passé plusieurs heures en garde à vue. La 3ème est quant à elle, absente de Labé.
Certaines filles auraient demandé aux accusées des images de « Aicha la Patronna » dans le dessein de les transférer à des hommes avec lesquels elles ont pris de l’argent, tout en leur promettant d’envoyer des images où elles sont nues.
Des sources sécuritaires nous informent que « Aicha la Patronna » n’est pas à ses débuts de se retrouver face à pareilles situations. Dans un passé récent, elle avait aussi porté plainte contre un de ses ex-copains qui détenait des images où elle est nue, qu’elle-même aurait envoyées à ce dernier, qui maintenant était en train de la faire chanter.
Selon nos informations, les mises en cause ont payé une forte somme d’argent à la gendarmerie, pour être libérées.
Mohamed Samoura pour Guinee7.com