« Je vais commencer par vous annoncer l’arrestation de M. Abdourahamane Sano et ses collègues, il ne faut pas vous émouvoir. Rien, absolument rien ne va nous arrêter dans le combat de barrer la route à l’assassinat programmé de la démocratie », a entamé Cellou Dalein Diallo président de l’UFDG, devant ses militants, ce samedi, 12 octobre 2019.
« Si jamais, vous apprenez qu’on est en prison ou que M. Alpha Condé nous a fait assassiner, ne vous préoccupez pas, continuer la lutte », a laissé entendre Cellou Dalein Diallo après avoir exigé : « La libération immédiate de M. Sano et ses collègues. »
« Il semble que, pour MM. Sidya Touré, Cellou Dalein, ce n’est pas la prison qui nous est réservée, c’est la mort. Mais, ne vous inquiétez pas parce qu’on a pris la décision de se battre pour libérer ce pays de l’injustice, de l’arbitraire, de la haine… M. Alpha Condé a mis ce pays à terre, le pays sera construit (…). Nous avons à faire à un État voyou qui est la négation du pouvoir », a-t-il déclaré avec un ton ferme dans un hangar plein à craquer.
Par ailleurs, le chef de file de l’opposition guinéenne, rappelle que : « nous avons fait toutes les concessions, répondu à tous les dialogues, signé tous ce qui est accord, qu’ils n’ont jamais respecté. Ils violent le droit, le droit national, le droit communautaire, le droit international et puis ils s’arrêtent devant vous et dire qu’ils ont bien fait, que c’est eux qui décide. »
A propos de la marche annoncée la semaine prochaine, il estime que ‘‘la dictature se définit comme la négation du droit. Aujourd’hui, qu’on soit dans les prisons ou dans les cimetières, restez mobilisés pour que notre pays puisse jouir de la liberté », a-t-il conclu.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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