Le procès contre quelques membres du FNDC (Front National pour Défense de la Constitution), interpellés lundi dernier dernier, s’est ouvert au tribunal de première instance de Mafanco.
Poursuivis pour entre autres « participation illégale à un attroupement susceptible à troubler l’ordre public », 24 sur 27 défenseurs de l’actuelle constitution, dont Éli Kamano, se sont présentés devant le juge.
À l’ouverture de l’audience, le conseil du ministère de la sécurité et de la protection civile a évoqué le renvoi dudit procès, sous prétexte que les conditions sécuritaires, ne sont pas réunies pour la tenue du procès.
Une proposition avec laquelle les avocats des membres du FNDC n’étaient pas d’avis. Ils ont par contre demandé la mise en liberté provisoire de leurs clients.
Après un débat houleux entre les deux parties, le tribunal a tranché en revoyant le dossier au vendredi 18 octobre prochain. Une décision de justice qui, visiblement, n’a pas plu à la défense.
« Nous, collectif des avocats des personnes interpellées suite au mouvement du FNDC, nous regrettons amèrement ce renvoi qui a été pris par le tribunal. En fait nous, on ne s’attendait pas à un tel renvoi. Mais, malgré les efforts fournis par nous de la défense, le tribunal a décidé de renvoyer à la date du 18 de ce mois. Cela nous laisse penser que franchement, le renvoi entrepris par le tribunal est une façon d’obéir aux instructions de l’exécutif », a dit Maître Alseny Aissata.
Par ailleurs, Éli Kamano et Cie ont été retournés à leur lieu de détention en attendant vendredi prochain.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com