« Si la manifestation est un droit constitutionnel, c’est en train de jouer sur l’avenir de nos enfants, parce qu’ils n’ont pas leurs enfants en Guinée, nos enfants ne vont pas à l’école, le dollar est à dix mille cents francs guinéens », a regretté Abdoulaye Kourouma, président du Rassemblement pour la Renaissance et le Développement (RRD), mardi 5 novembre au cours d’une conférence de presse.
Vu les conséquences désastreuses des manifestations en Guinée, le leader politique de l’opposition demande au ministre de l’Administration du territoire et de la Décentralisation de ramener les manifestants uniquement aux dimanches.
« Tout ça, c’est les conséquences des manifestations. Puisque c’est un droit constitutionnel, nous demandons à l’Etat, de ramener les manifestations aux dimanches et dimanche après l’église. C’est-à-dire après 13 heures, les gens peuvent manifester jusqu’à 17 heures 30. Il faut règlementer, parce que les gens doivent aller à l’école, les gens doivent travailler, ils doivent manger. Que ça soit la mouvance ou l’opposition, celui qui veut manifester, il prend dimanche après 13 heures, sinon, nous allons nous retrouver dans une situation de chaos », a plaidé Abdoulaye Kourouma.
Aujourd’hui, et l’Etat et l’opposition, sont en train d’hypothéquer l’avenir des jeunes générations
Car pour lui, « Aujourd’hui, et l’Etat et l’opposition, sont en train d’hypothéquer l’avenir des jeunes générations qui sont l’avenir de ce pays. J’ai écouté les aînés leaders dire que la mouvance a fermé les écoles, les hôpitaux, pour accueillir le président de la République. Les écoles et les hôpitaux ont bien été fermé mais lorsque les mêmes leaders ont voulu manifester, les écoles et les hôpitaux restent fermés, personne ne va au travail. C’est pour vous dire que la manifestation ne profite pas à l’État. Le cas de la fermeture des écoles et des hôpitaux, l’État et l’opposition sont responsables, (…) »
Les grands frères qui portent des grands boubous mauritaniens et aller s’asseoir là-bas dire mes condoléances aux familles éplorées
Par ailleurs, Abdoulaye Kourouma, soutient que les tueries dans les manifestations, « non seulement ça salit l’image du pays, ça salit l’image du gouvernement. Les grands frères qui portent des grands boubous mauritaniens et aller s’asseoir là-bas dire mes condoléances aux familles éplorées, est-ce que ça va ramener la vie ? Est-ce que les morts sont des trophées de guerre ? Vous imaginez qu’on aligne 11 corps qui ne sont pas des victimes de calamités naturelles, qui ne sont pas des soldats tombés à Kidal, 11, ont les met ensemble avec le drapeau rouge jaune vert, vous pensez que cette image-là profite à l’État? Non ! Ceux qui les prennent comme trophées de guerre, ça les profitent », a-t-il laissé entendre.
Bhoye Barry pour guinee7.com
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