Le ministre des Travaux publics, Moustapha Naité continue à visiter des chantiers de l’hinterland. Ce dimanche 24 novembre, il était sur le tronçon Kankan-Mandiana.
« Nous marquons notre satisfaction quant à la reprise effective des travaux sur ce tronçon d’environ 83 km qui mène à Mandiana ville, à partir de Kankan », s’est félicité Moustapha Naité, dès l’entame de son intervention.
Selon lui, l’entreprise avait déjà finalisé les 17 premiers kilomètres. Actuellement, « elle est en train d’avancer sur la moitié du tronçon à 45 km. Ils ont fini pratiquement les couches de fondation. Ils sont en train d’avancer à pas de 8 km pour appliquer la dernière phase. Donc, le bitume prendra un peu de temps. L’objectif visé, c’est que d’ici la saison des pluies, que l’entreprise puisse atteindre la moitié du tronçon c’est à dire 45 km », a expliqué le ministre.
Sur le retard des travaux, Moustapha Naité a justifié : « Les raisons sont toutes simples. D’abord c’est un financement du BND (Budget national de développement). La route Kankan-Mandiana qui a 3 grand points coute environ 126 millions d’euros, plus de 1 400 milliards Gnf. Donc Supérieur au budget qui peut être alloué à tous les départements par an. Donc, il est important que nous sachions prioriser les routes qui ont besoin d’être entretenues et d’autres qui ont besoin d’être reconstruites. C’est ce qui fait que pour la plupart du temps, cette route a mis du temps parce que c’est un financement du BND et des allocations (…). »
Pour la bonne réussite des travaux le maître d’ouvrage qui est le ministère des Travaux publics a recruté une mission de contrôle qui est Louis Berger International.
Zamah Bah, chef de mission, a rappelé que : « Nous venons de reprendre les travaux depuis le 3 octobre sur instruction du maître d’ouvrage. Les travaux que nous avons démarrés consistent à reprendre les remblais et faire un traitement, après commencer à poser la chaussée c’est à dire une couche de fondation à litostabilisation puis imprégnation et couche de base. Cette route répond aux normes de la CEDEAO. »
A propos des caractéristiques de la route, « on a une chaussée de 7 mètres de 2 voies avec un accotement de 1m 50 et les accessoires. La couche de chaussée est composée d’une couche de litostabilisation c’est à dire on mettra 70% de la latérite crue et 30% de grave concassée 031,5. C’est ce qui va constituer la couche de fondation au-dessus de laquelle nous allons mettre une couche de grave bitume 0,020. Au-dessus, on mettra une couche de 10 cm d’épaisseur. Au-dessus de la couche de grave bitume, on va mettre la couche de roulement qui est un enrobé semi-graini avec une épaisseur de 5cm. La garantie d’une route comme cela c’est 20 ans », a-t-il précisé.
« Nous travaillons sur un contrat de 24 mois hors saison de pluie. Ce contrat va de mars 2019 donc nous sommes à 7 mois sur le délai avec un niveau d’exécution de 30%. Ce que nous essayons de faire, c’est de rendre la route praticable toute l’année jusqu’à Mandiana », a conclu Zamah Bah.
Bhoye Barry envoyé spécial de guinee7.com
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