Les opérations de révision des cartes d’électeurs et de recensement pour les élections législatives ne vont pas bon train dans certains quartiers de la « ville des agrumes ». C’est le cas du quartier Thierno Djibia, où la pagaille sévit. L’insuffisance des machines et le manque criard de patience des certains citoyens serait la goutte d’eau qui a fait déborder le vase dans cet arrondissement.
Pour El Djibril Diallo, chef de quartier de Thierno Djibia: “En tant que premier responsable de ce quartier! S’il y a eu incident ici, il est provoqué par ceux qui ont déplacé la CAERLE là où elle était. L’organisation n’est pas du tout bonne dans mon quartier. Les travaux n’y marchent pas bien. Les travaux de révision et de recensement ne vont pas bien chez moi. Il y a les gens sont venus déposer leurs dossiers, il y a de cela cinq jours. Jusqu’à présent, ils traînent ici. Mais c’est énervant. Les activités ont commencé à Thierno Djibia tardivement. Les autres ont fait 4 jours d’activités avant que nous ne commencions chez nous. Le fait de déplacer la CAERLE là où elle était, c’est ce qui a causé ce retard et la pagaille dans le processus. Le fait de déplacer la CAERLE par la commune, c’est ce qui aurait causé cette pagaille”, a-t-il expliqué.
Sékouba Keïta, opérateur du quartier Thierno Djibia, avoue les raisons de la pagaille dans sa zone: “Vous savez, Thierno Djibia est un grand quartier qui a plus de six secteurs. Ils ont envoyé une seule machine, tandis que les gens sont vraiment nombreux ici. La seule machine ne peut pas couvrir tout le quartier Thierno Djibia. Les gens quittent à Mangoyah, à la contournante, pour venir se faire recenser ici avec cette seule machine. Chose qui n’est pas facile. Les gens peuvent déposer plus de 300 à 400 dossiers, pendant que je suis seul. En plus de tout ça, ils ne sont pas patients. Parfois, je travaille jusqu’à 18 heures. Il y a tellement de pagaille. Avec ce nombre de personnes, il nous faut d’autres machines. J’ai remonté l’information, mais en vain”, a-t-il fait savoir.
A noter qu’à Kindia, peu de citoyens s’intéressent au recensement dans certains des quartiers.
Joseph Bangoura pour guinee7.com
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