Pendant que le processus d’enrôlement tire à sa fin, le président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Salif Kébé a tenu, ce lundi 16 décembre, une conférence de presse dans les locaux de la Commission à Conakry.
Cette conférence avait pour but, de faire le point sur le processus électoral dans lequel le pays est engagé. Il a aussi répondu à la question concernant le prolongement ou non du processus d’enrôlement.
Il a estimé de prime abord que ‘‘c’est nous-mêmes la CENI, après tous les calculs que nous avions pu avoir, qui avions fixé, la date, nous savions les turpitudes inhérentes à toute activité sur le terrain. Après toutes ces études, nous avons fixé le délai à 25 jours, c’est-à-dire jusqu’au 16 à 0h. Donc nous, à priori, la CENI en tant qu’organe OGE (organisme de gestion électorale) ne prévoit pas de rallonger le délai. Nous jugeons que nous avons pris toutes les précautions pour cette opération’’.
Avant de détailler plus loin : ‘‘Vous savez dans un processus électoral l’OGE n’est jamais seul. Il n’est pas le seul acteur, il y a beaucoup d’acteurs qui tournent autour de cette question. Il y a des acteurs majeurs du processus électoral, il y a des partenaires. Donc nous allons présenter nos résultats. Mais jusqu’à preuve du contraire, la CENI n’a pas pris d’initiative, tant bien même que ces derniers temps, il en a beaucoup été question. Beaucoup ont donné leurs arguments, et ont souhaité à ce qu’on rallonge (…).’’
Pour finir, ‘‘une chose est de vouloir qu’il y ait rallonge, une autre chose est de voir les implications financières qui sont derrières cette procédure. Mais ce sont des choses qu’on a déjà vues ici et ailleurs (…) en tant qu’organe indépendant, il n’est pas dans notre programme. De toutes les façons, si cette question devrait revenir sur la table de la plénière de la CENI, ça sera débattu et on en tirera les conclusions.’’
Abdou Lory Sylla pour Guinee7.com
