Malgré le retrait des commissaires issus de l’opposition, le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) a poursuivi le processus électoral en cours en fixant hier, les cautions pour le dépôt des candidatures. 50 millions de GNF par candidature à l’uninominal et 200 millions GNF pour la liste nationale, tels sont les montants fixés.
Interrogé par un de nos reporters sur cette situation, le secrétaire exécutif de l’Union des Forces Républicaines (UFR), honorables Saïkou Yaya Barry, a accusé Me. Salif Kébé (Président de la CENI) à ‘‘faire le forcing, pour nous amener vers une instabilité dans le pays ».
« Moi je ne parle pas des montants, qu’ils soient raisonnables ou pas ; nous, notre problème ne se situe pas à ce niveau. Notre problème se situe à l’arrêt du processus électoral, pour revisiter ce qui est fait jusqu’à maintenant. Il y a beaucoup d’anomalies au niveau du fichier électoral, nous n’avons pas un fichier consolidé, ni consensuel qui permettra aux acteurs politiques d’avoir confiance aux élections qui vont arriver », a déclaré le député à l’entame de ses propos.
Et de poursuivre : « Je pense que par rapport à la date du 16 février, ce n’est pas possible, parce qu’on a demandé l’arrêt au niveau du comité de suivi pour nous rassurer sur l’organisation de ces élections. Apparemment, Salif Kébé veut faire une fuite en avant. Il veut faire le forcing, pour nous amener vers une instabilité dans le pays. Mais nous estimons que nous, en tant que politiques, il est important qu’on se retrouve rapidement et prendre la décision qui s’impose et la stratégie qui sied afin d’arrêter ce processus électoral qui n’en est pas un. »
Mohamed Soumah pour Guinee7.com