Dans la procédure pendante devant le Tribunal Militaire de
Première
Instance Permanent de Conakry, dans laquelle le Ministère Public
poursuit des militaires et civils pour les infractions de vol aggravé,
incitation à commettre des Actes
contraires au devoir et à la discipline,
Révolte, désertion, Rébellion, Participation à une association de
malfaiteurs, recel de malfaiteurs, complot, détention illégale d’armes et
entrave à la saisine de la justice au préjudice de l’Etat, la maladie de
l’Adjudant chef Abdoulaye SOUMAH un des accusés, a été constatée.
Suite à la requête formulée par
son avocat, le parquet militaire a accédé
à la demande, en ordonnant son hospitalisation suivant la
correspondance n0076/CA/TMPCIPM du 04 décembre 2019 de
Monsieur le Procureur près ledit Tribunal.
Les frais ont été supportés par le Ministère de la Défense
Nationale à
travers le parquet militaire.
Malheureusement, l’Adjudant-chef Abdoulaye SOUMAH est décédé
le
3 janvier 2020, à 00H10mn au CHU Ignace Deen des suites de maladie,
suivant la déclaration de décès na 028/2020 ID du CHU Ignace Deen.
Cependant, le parquet militaire a été désagréablement surpris
de
constater que certains medias de la place ont dénaturé sans fondement
les circonstances dans lesquelles l’Adjudant chef Abdoulaye
SOUMAH a trouvé la mort.
Le parquet militaire au nom du Ministre d’Etat chargé des affaires
présidentielles, Ministre de la Défense Nationale, du Ministre d’Etat,
Ministre de la Justice Garde des Sceaux chargé des Relations avec les
Institutions Républicaines, du Chef d’Etat-major Général des Armées
et du Haut Commandant de la Gendarmerie Directeur de la Justice
Militaire, présente ses condoléances les plus émues à la famille éplorée
et prie pour le repos de l’âme de notre regretté feu Adjudant chef.