N’ayant pas pu mobiliser toute la Guinée dans la rue, l’opposition radicale guinéenne réunie au sein du FNDC (Front national de défense de la Constitution) a engagé une guerre psychologique sans précédent. Dans les médias traditionnels et surtout sur les réseaux sociaux, l’opposition a annoncé ‘‘la fin des manifestations pacifiques’’ ; la ‘‘fin de la paix’’ ; bref, le chaos, à partir du lundi 13 janvier. Et justement, ce lundi était le jour test de la dernière carte à jouer par le FNDC. Alors qu’en retient-on ?
Par la psychose distillée à grande échelle -renforcée par des communiqués intempestifs du gouvernement-, le FNDC a réussi une journée partiellement morte à Conakry. Les appels à manifester ont abouti à la mort des jeunes gens (au moins deux) dans les fiefs de l’opposant Cellou et à la mise à feu du tribunal de Labé. Le reste ? Le FNDC a appris à ses dépens qu’il a du mal à faire adhérer à sa cause la majorité des Guinéens. Encore une fois.
L’autre enseignement qu’il faut tirer de cette journée test, est que l’opposition radicale réunie au sein du FNDC ne pourra pas empêcher la tenue des élections comme elle prétend le faire. Le rapport de force sur le terrain n’étant pas en sa faveur. Comme les faits l’ont démontré ce lundi.