Face à la presse au QG de son parti politique, ce vendredi 17 janvier, le leader de l’UFDG, Cellou Dalein Diallo est revenu sur les raisons qui ont poussé l’opposition guinéenne, sous la bannière du FNDC, à marquer une pause dans son projet de ‘‘résistance active et permanente’’, seulement quelques jours après son lancement.
« il y a une extrême pauvreté qui sévit en Guinée. Beaucoup de gens, s’ils restent trois jours sans travailler, ça devient un calvaire pour eux. C’est pour des raisons humanistes. Tous les magasins, les boutiques étaient fermés ; les taxis ne fonctionnaient pas… eh bien, on a estimé qu’il fallait soulager la population et suspendre, pour que les gens puissent se ressourcer, se réapprovisionner et puissent travailler un peu. Ceux qui vivent au jour le jour sont les plus nombreux et représentent la grande majorité à Conakry », a-t-il expliqué.
Le deuxième motif de cette pause, selon l’ancien Premier ministre, c’est pour permettre d’enterrer les personnes qui ont tués pendant ces trois jours de manifestations.
C’est curieux que le leader de l’opposition explique par la vie précaire des Guinéens la suspension des manifestations, comme si cette donnée n’existait pas avant de lancer des manifestations permanentes. Il faut en réalité reconnaitre que la ‘‘résistance’’ annoncée par le FNDC n’a pas été à la hauteur des attentes. Des fiefs de l’UFDG ont été paralysés, des cas de morts ont été enregistrés dans le même fief, la violence aussi, comme toutes les fois que l’opposition a décidé de manifester.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com