Pendant que les négociations se poursuivaient, hier, du côté du ministère de la fonction publique, entre les représentants du gouvernement et les syndicats du secteur éducatif notamment le SNE, le SNAESURS, la FSPE, le SLECG version Kadiatou Bah et plusieurs autres syndicalistes se réclamant de son camp, Aboubacar Soumah, patron de l’autre SLECG, était face à la presse en compagnie des membres de son bureau exécutif, pour faire une déclaration.
Dans cette déclaration qui a été postée en direct sur les réseaux sociaux, le principal meneur de l’actuelle grève a dénoncé l’attitude du gouvernement, particulièrement celle des ministres en charge du système éducatif et le ministre du travail, qui selon lui, ont engagé des négociations avec des syndicats non signataires du protocole d’accord du 10 janvier 2019. Avant de faire entendre : ‘‘Le SLECG toujours soucieux de la quiétude sociale, est disposé à négocier avec le gouvernement et il met également en garde que tout protocole issu de ces négociations (avec les autres syndicats) sont nuls et de nul effet.’’
‘‘C’est pourquoi, poursuit-il, le bureau exécutif national du SLECG, après avoir analysé la situation et entendu la base, demande aux enseignants de rester mobilisés et déterminés pour la victoire finale. Il rappelle aux enseignants que toute augmentation qui ne découlerait pas d’un protocole d’accord entre le SLECG et le gouvernement est un bonus. En conséquence, elle n’entraînera pas une suspension de la grève. Il est aussi à signaler que l’augmentation en grade et échelon est un droit, ce n’est pas une augmentation. C’est une compensation du retard accusé depuis 2009’’.
‘‘Enfin, le SLECG rappelle que seul le secrétaire général du Syndicat Libre des Enseignants et Chercheurs de Guinée, le camarade Aboubacar Soumah est habilité à suspendre ou lever le mot d’ordre de grève après avoir consulté la base. La grève continue’’, a-t-il conclu.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com
