Ce mercredi 4 mars 2020, le ministre des Travaux publics a effectué une visite de chantier au Km36. A l’image de plusieurs grands carrefours de Conakry, le carrefour du Km36 est en chantier depuis quelques mois. Du béton hydraulique est en cours de réalisation à ce niveau pour faciliter le trafic.
« Comme vous le savez, on a lancé depuis la fin de la saison des pluies la réfection des grands giratoires des grands carrefours. On est heureux de constater que plusieurs de ces giratoires sont aujourd’hui terminés à 60%. Nous sommes au niveau du grand giratoire du Km 36 pour constater ce qui a été fait », a expliqué Moustapha Naité, ministre des Travaux publics.
Au départ des travaux, il était prévu de mettre du bitume au niveau des grands giratoires de la ville de Conakry. Mais, « nous avons changé d’approche, au lieu de faire en bitume, nous avons changé pour mettre du béton hydraulique au niveau des grands giratoires pour pouvoir prendre le trafic que nous connaissons aujourd’hui qui est très intense, qui est composé de trafic très lourd et chaque fois qu’on faisait du bitume après un an, deux ans, on voit des dégradations », a justifié le ministre sur le changement d’approche avant de dire que: « cette fois-ci, on a appliqué du bitume hydraulique de 24 cm au niveau du carrefour Km36 qui est un des plus grands giratoires de la sortie de Conakry. Nous sommes pratiquement à la fin, le béton est à 14 jours sur l’autre voie, donc nous comptons libérer ça dans la semaine qui suit après avoir naturellement assaini les pourtours des giratoires. »
les administrateurs des marchés prennent de l’argent pour que les tabliers s’installent sur la route
Par ailleurs, le ministre Naité a regretté, le mauvais comportement de certains administrateurs des marchés.
« Nous allons surtout demander une fois cela est fait que la route soit libérée, que les administrateurs des marchés jouent leurs rôles parce que nous avons constaté qu’après la route est totalement préparée, ouverte au trafic les administrateurs des marchés se permettent de prendre de l’argent avec les bonnes femmes pour les installer sur la route. Et ça ce n’est pas acceptable. On ne peut pas investir des milliards de nos francs guinéens pour rendre la ville plus circulable, pour améliorer le cadre de vie comme cela a été recommandé par le chef de l’État Alpha Condé et suivi par le premier ministre chef du gouvernement. Nous ne pouvons pas améliorer considérablement nos routes et que les administrateurs des marchés prennent de l’argent pour que les tabliers s’installent sur la route. Ça c’est juste inacceptable », dira le chef de département des travaux publics.
« Donc, nous allons interpeller et les préfets et les maires pour que chacun joue sa partition pour expliquer aux bonnes femmes que la route n’est pas un lieu où on vend, on étale les marchandises. Par exemple au marché du Km36, il y a de la place à l’intérieur où les gens peuvent s’installer. Il y a de la place à l’intérieur et nous nous allons veiller à ce que cela soit appliqué. Malheureusement, beaucoup de carrefours, vous le constatez vous-mêmes, on met les murets ; les gens se déplacent se mettent au-delà des murets pour commencer à vendre. Non seulement il y a des questions liées à la sécurité pour leurs propres vies parce que c’est des camions qui circulent. Donc, il y a une question de sécurité qui se pose mais aussi de l’autre côté ça rétrécit la chaussée davantage », a-t-il insisté.
De son côté, Abdoulaye Traoré, chef de mission de contrôle GIC Mali, a expliqué : « On a eu à assurer la sécurité avec une épaisseur de 24 cm de béton armé. Nous avons fait les travaux suivant les règles de l’art, avec des vérifications topo, labo bien faites. Des mesures d’évacuation des eaux usées et le curage de caniveaux sont prises pour éviter la dégradation prématurée des travaux. En moyenne, cette chaussée en béton armé peut durer 25 ans s’il n’y a pas d’interférence extérieure. »
Bhoye Barry pour guinee7.com
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