Selon nos informations, hier, ‘le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a dit, à travers son porte-parole, Stéphane Dujarric, suivre ‘‘de près l’évolution de la situation en Guinée et a pris note de la décision du Président Alpha Condé d’organiser les élections législatives et le referendum constitutionnel le 22 mars’’.
Le Secrétaire général, ensuite, ‘‘appelle l’ensemble des parties à assurer un processus pacifique et transparent. Il réitère son appel à un dialogue constructif entre le Gouvernement, l’opposition et la société civile afin de parvenir à un consensus par le biais d’un processus inclusif’’.
Enfin l’ONU se dit être prête ‘‘à soutenir ces efforts, notamment par l’intermédiaire du Représentant spécial du Secrétaire général pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, M. Mohamed Ibn Chambas’’.
En un mot ou en mille, l’ONU n’est pas hostile au scrutin de demain. Une position différente de celle plus tranchante de la CEDEAO qui indique qu’elle n’est prête à envoyer une mission d’observation que si les élections étaient inclusives. C’est-à-dire si celles-ci intégraient les principaux partis de l’opposition qui, pourtant avaient opté pour le boycott.
Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com