« Moussa Faki Mahamat Président de la
Commission Africaine, suit de près les développements en République de Guinée
dans le cadre des élections législatives et du référendum constitutionnel
prévues le 22 mars 2020.Il exprime sa préoccupation face aux tensions et
aux divergences qui prévalent entre les acteurs politiques et à leurs
conséquences potentielles sur la stabilité à long terme du pays. Il invite
les parties concernées à s’abstenir de toute action susceptible de compliquer
davantage la situation actuelle…
À cette fin, l’union africaine demeure « disposée », en concertation
avec la CEDEAO, « à soutenir » de toutes ses forces les acteurs
guinéens à parvenir à un consensus politique sur les questions en jeu. »
Cette communication de presse du Président de la Commission africaine est-elle une observation implicite
du double scrutin par l’Union Africaine en vertu du principe de subsidiarité
? En tout cas l’utilisation de l’expression politique « disposée et
soutenir » montre à suffisance que la République de Guinée est un État
souverain, ce qui exclut toute ingérence politique dans son organisation politique
et institutionnelle.
Alors, l’opposition politique a t-elle été menée en bateau par l’organisation régionale et sous régionale ? Force est de constater que sa participation au processus électoral lui aurait donné plus de légitimité à empêcher ces élections.