Les Guinéens se sont rendus aux urnes ce dimanche 22 mars, pour élire leurs candidats aux élections législatives et voter oui ou non pour la nouvelle constitution.
Sur l’autoroute Fidel Castro, cette élection se passe très bien. Des citoyens, cartes d’électeurs à la main se dirigent vers les bureaux de vote installés dans les écoles. Sur cet axe, aucune violence n’est constatée. Les forces de l’unité de sécurisation des élections (USSEL), à travers des barrages installés à différents points, veillent à ce que seuls les véhicules sur lesquels sont collés les ‘‘laissez-passer’’ circulent.
‘‘L’affluence est là’’, nous a assuré Abdoulaye Yattara, secrétaire du bureau de vote numéro 3 à l’école privée Sorbonne, au quartier Gbessia dans la commune de Matoto.
‘‘On est venu avec les forces de l’ordre qui nous ont sécurisés. A 7h 45, on a installé les urnes et les matériels. A 8h 00 le vote a démarré. Ça se passe très bien. Les votants qui viennent, certains ont compris et d’autres pas. Mais avec l’assistance des délégués et les autres membres du bureau notamment les assesseurs, ils ont commencé à comprendre’’, a expliqué ce membre de bureau de vote.
Même discours chez Berété Ismaël, président du bureau de vote du secteur gendarmerie au quartier Gbessia, dans la commune de Matoto, qui nous a fait comprendre que le contrôle est de rigueur. ‘‘Quand un électeur vient, on prend sa carte d’électeur, on vérifie s’il fait partie de la liste électorale, s’il en fait partie, on procède au vote. Sinon, on vérifie la liste des 2 millions et quelques et si son nom y figure, il n’est pas habilité à voter’’, a-t-il confié.
Sur le point de remplir son devoir citoyen, Ibrahima Bangoura a affirmé que c’est une occasion de montrer qu’on est Guinéen. ‘‘Ma motivation c’est pour essayer de remplir mon devoir envers la patrie guinéenne. C’est un droit de voter. Je voudrais accepter la nouvelle constitution, parce que je vois qu’il y a des choses qui pourront apporter un changement au niveau de notre système. Il faudrait que les gens comprennent que pour vivre dans la société, il faut l’acceptation, la réconciliation. Dans le système en place, il y a quelque part des dérèglements, mais il faudrait qu’on s’efforce à de donner le ton dans un bon rythme pour qu’il y ait l’évolution en Guinée. Quand des occasions comme ça se présentent, il faut faire ta part pour dire oui, je suis Guinéen’’, pense ce citoyen du quartier Gbessia.
Abdou Lory Sylla pour guinee7.com