Dans un post sur sa page Facebook dans la soirée de ce samedi, l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire a fait savoir que le stock de masques de protection faciale (utilisés comme barrière au virus de la maladie du COVID-19) importés n’arrive pas à satisfaire la demande toujours croissante de la population.
Elle admet donc qu’il est important de faire recours aux masques confectionnés de façon artisanale en utilisant des tissus.
Pour une question d’efficacité, l’ANSS énumère des normes à suivre dans la confection et l’utilisation de ces masques faits maison.
Mais avant, l’agence dirigée par Dr. Sakoba Keïta a rappelé que » les masques confectionnés de manière artisanale à partir de morceaux de tissus ne sont pas équivalents aux masques utilisés en milieu médical, qui, eux, répondent à des normes bien spécifiques. Ces équipements n’ont pas vocation à être utilisés par le personnel médical en contact avec des patients, car ils ne représentent en aucun cas des protections filtrantes suffisamment fiables ».
À quelles normes doivent obéir les masques en tissu pour être efficace ?
-Le tissu utilisé doit être uniquement 100% polyester très serré pour qu’un masque soit efficace. En fait, le polyester n’absorbe pas l’humidité, alors que le coton l’absorbe.
-Le masque en coton va absorber la salive et donc il y aura un transfert, ce qui veut dire que le masque ne constitue pas en ce moment une barrière et n’est pas efficace pour arrêter les bactéries ou les virus. » Le coton doit être banni ».
-Le masque doit couvrir une bonne partie du visage, du nez jusqu’au menton compris, en veillant à maintenir des ouvertures sur les côtés.
– Il doit aussi permettre de bien respirer.
– Il ne doit pas trop serrer contre la joue, sinon la personne risque de s’étouffer.
– Il doit être lavé, désinfecté et repassé avant de le réutiliser.
Mohamed Soumah pour Guinee7.com