Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi qu’il ne reconnait plus l’autorité de la Cour africaine des droits de l’Homme et des Peuples, évoquant « une grave perturbation à l’ordre juridique interne » et « une véritable insécurité juridique » émanant des décisions de cette entité panafricaine.
La Côte d’Ivoire ne reconnaît plus la compétence de la Cour Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.
Nous allons de mal en pis. Cc @BalmePatricia @officielGPS @sercom @NathDasilva2 @ContinuAbidjan @Rue80Com @hrw @Amnesty_CI @RaptorCiv @kaderdia pic.twitter.com/U6ruwF4io3— G24?? (@InfoGks) April 29, 2020
Pour rappel, hier, un tribunal ivoirien a condamné l’ancien président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, à 20 ans de prison pour détournements de deniers publics. Ni l’accusé ni ses avocats n’étaient présents au procès.
Le verdict intervient une semaine après que la cour panafricaine basée à Arusha (Tanzanie) ait ordonné l’annulation des poursuites judiciaires contre Soro Guillaume qui brigue la présidence de son pays.
Les partisans de l’ex rebelle citaient la décision du tribunal d’Arusha pour démontrer l’illégalité de la démarche d’Abidjan.
La Cour africaine des droits de l’homme est une cour régionale créée par les pays africains. Tout citoyen et des associations dont le pays reconnait l’autorité peuvent la saisir. Elle a tenu sa première séance ordinaire en 2006.
Focus de guinee7.com