Censure

Insécurité à Conakry : Un journaliste embarque par charité un jeune homme qui le braque et emporte sa moto

Les hors la loi continuent de sévir à Conakry. Dans la nuit d’hier mercredi 6 mai, c’est Augustin Kamano, journaliste au site Referenceguinee qui a été victime des quidams entre 20h et 21h à Nongo dans la commune de Ratoma. Ils ont emporté la moto du journaliste avec eux.

Selon la victime, c’est aux environs de 20h 40,  qu’il a embarqué au rond-point de Hamdallaye, un jeune-homme qui cherchait à rejoindre son domicile avant le couvre-feu (21h). Le passager était un malfrat…

« Arrivé à Nongo, il m’a dit qu’il descend juste  près du stade. J’ai garé la moto, dès qu’il est descendu, il a attrapé la moto et m’a intimé l’ordre de descendre. Je lui ai demandé y a quoi ? Il a sorti un couteau et a menacé de me poignarder si je n’obéissais pas. Quelques temps après, une voiture noire est venue barrer la route. Et trois gars sont descendus. Un avait une machette, un autre avait un morceau de bois et l’autre une arme PMAK. Celui qui avait l’arme était côté chauffeur, c’est lui qui a pointé l’arme sur moi en me demandant de choisir ma vie ou la moto. C’est ainsi que j’ai lâché. Le monsieur est monté sur la moto et il est parti. Ils ont tourné la voiture ; ils sont venus vers moi et je me suis collé sur la cour et c’est là qu’ils sont partis parce qu’il y avait une moto qui venait », a narré le journaliste.

Par la suite, il est ‘‘allé faire une déclaration à la police. Je suis logé chez un policier, lui il m’a dit de lui décrire la voiture et le monsieur en question. Il m’a dit, Ok c’est cette même voiture qui a fait le braquage il y a deux semaines ; ils ont retiré la moto d’un jeune. Ils ont juste fait changer la peinture de la voiture. C’est-à-dire après chaque braquage ils changent la peinture », a-t-il conclu tout en précisant que les agents de la police lui ont promis de poursuivre les enquêtes afin de trouver les malfrats qui ont pris la poudre d’escampette.

Selon Augustin, les agents qui assurent la sécurité du stade de Nongo étaient venus lui porter secours  ‘‘mais c’était trop tard’’, a-t-il fait remarquer.

Bhoye Barry pour guinee7.com

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