Les prières collectives étant interdites (une des mesures pour freiner la propagation de la pandémie du coronavirus), les habitants de Coankry se sont organisés en petits groupes dans les différents quartiers pour effectuer la grande prière de l’AÏd, qui marque la fin du mois de Ramadan.
C’est une année particulière dans tous les secteurs. La communauté musulmane a pour une des rares fois célébré l’AÏd de façon sobre. Pas de prière collective, interdiction pour les enfants de faire »le salimafo » et toute l’ambiance que l’on sait de la fête de Ramadan.
Dans les quartiers, les concessions voisines se sont préparées conséquemment. C’est le cas à Simbaya, où par secteur, les différentes familles proches les unes des autres se sont retrouvées dans une des concessions pour effectuer ensemble la prière. Des rassemblements qui à plusieurs endroits ont obéit aux mesures sanitaires en vigueur (lavage des mains, pas de salutation main à main, distanciation sociale pendant même la prière).
Une astuce toute trouvée pour ne pas être complètement décalé des réalités habituelles.
Alpha pour Guinée7